Éliminé en Q2 pour seulement 15
millièmes, Lewis Hamilton a craqué face à la performance éclatante
de son coéquipier Charles Leclerc. Accablé, le Britannique s’est
livré à une autocritique bouleversante.
Lewis Hamilton a vécu une
humiliation inattendue
lors des qualifications du Grand Prix de Hongrie 2025. Le
Britannique n’a pas réussi à passer en Q3, échouant pour seulement
15 millièmes de seconde. Un choc d’autant plus cruel que son
coéquipier chez Ferrari, Charles Leclerc, a décroché la pole
position avec brio.
La réaction de Hamilton,
interrogé à chaud dans le parc fermé du Hungaroring, a été aussi
brutale que sincère. Le septuple champion du monde ne s’est pas
cherché d’excuse : il s’est effondré verbalement, accablé par sa
propre performance.
« Je sers à rien » : Hamilton se
détruit en direct
Au micro des journalistes,
Hamilton n’a pas hésité à se flageller publiquement. Interrogé sur
son message radio où il répétait « à chaque fois », il a
lancé, sans détour : « C’est moi à chaque fois. Je suis nul,
absolument nul. »
Refusant d’accuser la voiture
ou l’équipe, il a poursuivi : « La voiture est en pole, donc le
problème, c’est clairement moi. Il faudrait peut-être que Ferrari
change de pilote. Je ne sers à rien… »
Des mots d’une violence rare,
même dans un paddock habitué aux tensions.
Aucun souci sur la voiture,
selon lui
Hamilton a également balayé
toute explication technique. Pour lui, la monoplace fonctionnait
parfaitement : « Non, rien n’a changé sur l’équilibre de la
voiture. J’ai juste mal piloté, c’est tout. »
Une analyse sans concession,
qui montre à quel point la frustration est grande.
Peu après cette sortie
poignante, Hamilton a quitté la zone d’interviews, sans en dire
davantage. Il devrait revenir sur cet épisode à froid, mais la
détresse affichée en dit déjà long.
Ce cri du cœur, rare et
brutal, témoigne d’un champion en proie au doute, dans une saison
où la comparaison avec Charles Leclerc devient de plus en plus
douloureuse.
La suite de son week-end en Hongrie sera
scrutée de près…