Un après-midi de février, dans l’espoir de survivre à l’apocalypse ou, à tout le moins, d’éviter de compter parmi ses premières victimes, je me suis connecté à un cours en ligne intitulé Ruggedize Your Life : The Basics [Comment renforcer votre vie : les bases].

Nous étions des dizaines à assister à ce cours à distance : un géophysicien, un comédien, un conseiller financier à la retraite et un ingénieur en génie civil, entre autres. Nous avions tous l’air inquiet. Le problème que l’on connaissait auparavant sous l’appellation de changement climatique était désormais une polycrise répondant au nom d’effondrement climatique. Et alors que Donald Trump s’employait joyeusement à démanteler les capacités de l’État fédéral américain, la perspective de pouvoir compter sur une réaction compétente des autorités au prochain ouragan, incendie, inondation, pandémie, canicule, effondrement financier ou autre calamité ne cessait de reculer.

Notre session vidéo de deux heures était pilotée par Alex Steffen, 56 ans, un auteur, podcasteur et “consultant en prévision” qui s’adressait à nous depuis son domicile de la région de la baie de San Francisco.

Alex Steffen a travaillé pendant de nombreuses années comme journaliste environnemental et a écrit plusieurs livres explorant les solutions à la cri

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The Observer (Londres)

Humaniste et proeuropéen, l’hebdomadaire trouve grâce aux yeux des électeurs travaillistes, en particulier parmi la classe moyenne supérieure.

Fondé en 1791, avec la promesse de n’être influencé “ni par les préjugés, ni par aucun parti”, The Observer est le plus ancien journal dominical encore en circulation au Royaume-Uni. Parmi ses objectifs, définis en 1959 par son propriétaire et directeur de la rédaction David Astor : “Traiter ses adversaires avec respect, s’opposer à ceux qui promeuvent la haine, mais de manière non-violente. Essayer de comprendre les gens et d’expliquer qui ils sont les uns aux autres. Pratiquer l’autocritique – en tant que progressistes, qu’internationalistes et que journalistes – sans se retenir de critiquer les autres.” De manière générale, poursuivait-il avec une note d’humour : “Faire l’inverse que ce que Hitler aurait voulu.”

Intégré au même groupe que le quotidien de gauche The Guardian en 1993, l’hebdomadaire a été repris fin 2024, en dépit d’une vive contestation en interne, par le média en ligne Tortoise Media. Des craintes se sont alors fait jour quant à la pérennité de l’édition papier.

Relégué au rang de simple onglet du site internet de The Guardian, The Observer obtient sa propre plateforme numérique dans le sillage du rachat en avril 2025..

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