lire plus tard

Pour sauvegarder cet article, connectez-vous ou créez un compte franceinfo

Sans paiement. Sans abonnement.

Fermer la fenêtre d’activation des notifications France Info

créer votre compte

se connecter

Fermer la fenêtre de présentation

Publié le 02/08/2025 15:19

Temps de lecture : 2min – vidéo : 2min

C'est un éloge de la lenteur pour gagner l'Angleterre. Pas de traversée en ferry mais en catamaran. 12 passagers maximum, un voyage plus écologique et aussi l'occasion de vivre une aventure qui pourrait presque faire oublier la destination.

C’est un éloge de la lenteur pour gagner l’Angleterre. Pas de traversée en ferry mais en catamaran. 12 passagers maximum, un voyage plus écologique et aussi l’occasion de vivre une aventure qui pourrait presque faire oublier la destination.
(France 2)

2min

C’est un éloge de la lenteur pour gagner l’Angleterre. Pas de traversée en ferry mais en catamaran. 12 passagers maximum, un voyage plus écologique et aussi l’occasion de vivre une aventure qui pourrait presque faire oublier la destination.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.

Pour rejoindre l’Angleterre, oubliez le train ou les gros ferries. Embarquez désormais les cheveux au vent en catamaran grâce à une toute nouvelle liaison de passagers qui vient de voir le jour entre le port de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais) et celui de Douvres (comté du Kent). Sur les quais de Boulogne, le voilier Ecos attend son unique passager, Louis Villemin, venu de Strasbourg pour découvrir le Royaume-Uni à vélo. Avant le grand départ, le capitaine donne ses dernières instructions.

Depuis avril, Andrew Simons propose des trajets réguliers entre le Royaume-Uni et la France, avec jusqu’à 12 passagers à bord de son voilier. 50 kilomètres à la seule force des vents sans utiliser les moteurs en mer, et une traversée plus écologique à 85 euros. « On est un peu bercé par les vagues et ça donne presque envie de faire une sieste sur la coque du bateau. Pour moi, il faut que les gens comprennent que le voyage en lui-même peut être amusant et que ce n’est pas juste aller d’un point A à un point B le plus vite possible », livre Louis, dont c’était la première fois sur ce catamaran.

Prendre son temps, c’est le maître mot de cette traversée dictée par la météo et les marées. Il faut compter quatre à cinq heures contre une heure et demie en ferry. « On choisit combien on met de voile selon les conditions de navigation. Aujourd’hui, il y a beaucoup de vent, mais ça serait dommage de mettre les moteurs. Ça va nous prendre 30 à 45 minutes de plus que prévu, mais c’est mieux d’être en retard que d’être motorisé », explique Andrew Simons, capitaine et fondateur de SailLink.

L’équipage repartira dès le lendemain vers la France. Pour l’heure, des clients, en majorité britanniques, sont séduits par la simplicité de ce mode de transport. « Je n’aime pas prendre le ferry. Là, c’est plus relaxant, plus facile », confie un touriste britannique. « C’était merveilleux. Certes, on a pris six heures, mais vous savez quoi ? J’aurais préféré que ça soit plus lent pour que ça dure encore. Je pense que c’est plus rapide en réalité que le ferry. On n’a pas à faire la queue et à attendre », ajoute une autre passagère. Seule vague à l’horizon, la météo capricieuse de la Manche qui ne permet des traversées qu’entre avril et fin septembre.