Publié le
3 août 2025 à 10h12
Les jours passent sans que la perspective de rassemblement souhaité par Les Républicains n’advienne. Pour le moment, le parti de droite avance avec deux de ses principales figures à l’élection législative partielle de la 2e circonscription de Paris : Rachida Dati et Michel Barnier. Pourtant, LR a officiellement investi l’ancien Premier ministre. Une candidature amère pour la ministre de la Culture, qui la considère comme un préalable dans la course à la mairie de Paris. Dans ce contexte, le Savoyard de 74 ans a choisi La Tribune Dimanche pour lancer un nouvel appel à l’« unité », samedi 2 août 2025.
Rachida Dati candidate « quoi qu’il arrive »
Déterminé à épouser la députation d’une circonscription dans laquelle il habite depuis « douze ans », l’ex-chef du gouvernement a de nouveau assuré ne pas avoir d’ambitions municipales. Un prérequis, qualifié de « non ambiguïté » qui doit mettre un terme au potentiel duel à venir avec la maire du 7e arrondissement. « C’est à Rachida Dati, qui a une ambition légitime pour animer des listes d’union à Paris, de ne pas se tromper », a-t-il déclaré.
Pour LR, le mois d’août risque d’être animé. Car Rachida Dati a déjà fait savoir dans les colonnes du Parisien qu’elle se présenterait « quoi qu’il arrive ». Une manière de maintenir la pression sur les caciques du parti et de s’assurer de leur loyauté en vue des élections municipales de 2026, nonobstant ses affaires judiciaires.
Si le parti dirigé par Bruno Retailleau estime que la ministre est « la mieux placée pour incarner l’alternance », cette dernière pourrait également avoir des difficultés à obtenir l’aval du bloc central. Le président de la République Emmanuel Macron la soutient, ce qui n’est pas de plusieurs cadres de la Macronie qui ont rallié la candidature de Pierre-Yves Bournazel.
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