Le Corriere della Sera dresse un portrait
alarmant de Lewis Hamilton après son élimination en Q2 en Hongrie.
Entre perte de repères et désillusion, le Britannique inquiète.
Éliminé dès la Q2 lors des
qualifications du Grand Prix de Hongrie, Lewis Hamilton se
retrouve sous le feu des critiques de l’autre côté des Alpes. Ce
matin, le Corriere della Sera, influent quotidien italien,
n’a pas mâché ses mots à l’égard du septuple champion du monde,
dont le passage à vide devient de plus en plus préoccupant.
Le journal dépeint un Lewis
Hamilton en pleine crise existentielle, à la dérive tant sur la
piste qu’en dehors.
« Il semble avoir perdu le
fil de son histoire, de sa passion, de ce qui l’a porté au sommet
de la F1 » écrit le quotidien. Selon le Corriere,
Hamilton ne trouve plus ses repères et sombre dans un état proche
de la résignation, admettant lui-même récemment traverser une phase
de profonde déprime.
Ce constat sévère s’appuie sur
les performances très moyennes du Britannique cette saison, en
décalage total avec les ambitions nourries depuis l’annonce de son
arrivée chez Ferrari en 2025.
Une nouvelle génération qui
le surpasse déjà ?
La critique va plus loin :
selon la presse italienne, Hamilton semble dépassé par la nouvelle
vague de talents. Des jeunes comme Gabriel Bortoleto, Isack Hadjar
ou encore Oliver Bearman, pourtant encore en apprentissage dans des
monoplaces imparfaites, réussissent à briller là où le vétéran
britannique s’éteint.
Cette comparaison acerbe
suggère que la F1 entre dans une nouvelle ère, où la fougue et la
fraîcheur prennent le pas sur l’expérience et le palmarès. Une ère
à laquelle Hamilton, selon le Corriere, ne semble plus
totalement appartenir.
Fernando Alonso, le
contre-exemple qui dérange
En contrepoint, le journal
cite Fernando Alonso, pourtant plus âgé que Lewis, mais toujours
aussi incisif et performant.
« Il continue de se battre
et d’étonner » lit-on, comme un rappel que l’âge n’excuse
pas tout. Le problème, selon le quotidien, n’est pas uniquement lié
à la voiture ou au contexte, mais bien à l’état mental du pilote
lui-même.
La conclusion est amère : si
Lewis Hamilton ne parvient pas à retrouver la flamme, c’est toute
la Formule 1 qui en sort perdante. « C’est une défaite plus
large que celle de Ferrari » avertit le Corriere,
évoquant un pilote autrefois adulé, aujourd’hui méconnaissable. Une
légende qui risque de s’éteindre à petit feu, sous les
projecteurs…