Trente-six vues du mont Fuji. Tel est le titre de la série d’estampes réalisée par l’artiste japonais Katsushika Hokusai au début des années 1830, et dont fait partie celle-ci : La Grande Vague de Kanagawa. Reléguant la montagne sacrée à l’arrière-plan, elle éclabousse le spectateur de son profond bleu de Prusse. L’usage de ce pigment, nouvellement introduit au pays du Soleil-Levant, n’est pas la seule raison du succès de l’œuvre. D’aucuns avancent son esthétisme mathématique : l’inclinaison de la vague respecte des proportions dictées par le nombre d’or et son écume est une fractale, une répétition à toutes les échelles de la vague elle-même. D’autres apprécient son symbolisme : le sombre océan s’enroule sur le ciel clair, rappelant le yin et le yang, la lutte entre le bien et le mal. Portée par la technique de l’estampe (gravée sur bois puis imprimée à des dizaines d’exemplaires), cette vague déferle sur l’Occident dès le milieu du XIXe siècle. Elle inspire alors des peintres tels que Van Gogh, Monet ou encore Rivière (on parle de japonisme), illustre la partition de La Mer de Debussy en 1905, avant que la publicité et la mode ne s’en emparent (une marque de surf en a fait son logo). Aujourd’hui mondialement célèbre, cette icône de l’art peut même se targuer de posséder son propre émoji.
À en croire une étude britannique datée de 2019, non ! Car la vague d’Hokusai aurait exactement la même forme qu’une vague scélérate, caractérisée par une hauteur deux fois plus importante que (…)
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