« Nous vous voyons, Vladimir Poutine. Nous savons ce que vous faites », a-t-il ajouté.
Les chefs d’état-major des armées française et britannique sont attendus vendredi à Kiev pour discuter avec l’Ukraine des garanties de sécurité à mettre en place en cas de cessez-le-feu ou d’accord de paix, a ajouté M. Barrot.
« Il y aura, à un moment ou à un autre, un besoin de capacité militaire ou de réassurance, même si la paix est atteinte. C’est la raison pour laquelle nos chefs d’armée seront à Kiev aujourd’hui pour faire avancer ce travail », a précisé le chef de la diplomatie française.
Kiev et Moscou se sont accusés mutuellement d’avoir rompu un supposé accord soutenu par les États-Unis pour cesser les frappes sur les infrastructures énergétiques.
Les ministres français et britannique ont insisté sur le fait qu’il était crucial de renforcer le soutien à l’Ukraine et d’intensifier la pression sur la Russie pour la contraindre à négocier de bonne foi.
« Nous nous sommes engagés à continuer à placer l’Ukraine dans la position la plus forte possible, militairement et économiquement », a déclaré M. Lammy. « Et nous continuons à imposer des sanctions à la Russie, afin qu’elle soit disposée à entamer ces négociations avec la volonté de parvenir à la paix que nous souhaitons », a-t-il ajouté.
Les promesses de négociation de Poutine « ne sont pour l’instant que des paroles et des promesses vides de sens », a affirmé de son côté devant la presse la ministre allemande des Affaires étrangères Annalena Baerbock.