«Une cruauté abjecte, une inhumanité sans limites», a dénoncé ce dimanche sur «X» Emmanuel Macron, après la diffusion de vidéos montrant deux otages, toujours détenus par le Hamas depuis l’attaque terroriste du 7 octobre 2023. Son ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, et la cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, avaient déjà fait part d’une même indignation quelques heures plus tôt.
Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 49 otages israéliens sont encore retenus à Gaza par le Hamas, mais 27 d’entre eux ont été déclarés morts par l’armée israélienne. C’est la première fois que des images, montrant Rom Braslavski et Evyatar David, deux jeunes hommes enlevés au festival Nova le 7 octobre 2023, ont été ainsi divulguées par le Hamas et le Jihad islamique, son allié, jeudi et samedi, après près de vingt-deux mois de captivité.
Elles sont effectivement terribles : les deux otages israéliens apparaissent très affaiblis et amaigris. Leurs proches redoutent même qu’une course contre la montre ne soit désormais engagée pour leur survie. Dans un élan, qui pourra sembler cynique, le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a d’ailleurs demandé dimanche l’aide du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) «pour fournir de la nourriture» et «un traitement médical» à ces seuls otages. La veille, Nétanyahou avait eu une «longue conversation» avec leurs familles, selon un communiqué officiel.
Samedi, au lendemain d’un déplacement