Par
Eloïse Aubé
Publié le
3 août 2025 à 17h54
« Regarde là avec Marianne James qui me prend dans ses bras », « Oh et là, avec Artus, il était vraiment sympa lui »… En regardant les albums photos qu’il a fièrement apportés jusqu’au Havre, Jean-Paul Caumont se remémore tous ces instants passés avec des célébrités. Car là est son passe-temps : rencontrer des stars et prendre des photos avec elles. Il nous dévoile ses secrets.
« C’est devenu un vrai passe-temps »
Pour cet habitant de Fécamp, agent de sécurité à la centrale de Paluel (Seine-Maritime), croiser les stars est devenue une passion. Tout démarre en 2007, au moment du tournage du film Disco au Havre, où il est figurant. Sur place, il croise la star du film : Franck Dubosc.
Je l’ai rencontré et je me suis dit que c’était super sympa. J’ai toujours voulu voir l’envers du décor du cinéma. C’est devenu un vrai passe-temps, j’oublie tous mes soucis !
Jean-Paul Caumont
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Et depuis il enchaîne. Les spectacles d’humour, les festivals de cinéma à Deauville et à Cabourg, les concerts, sans oublier la figuration dans certains longs et courts métrages. « J’ai été figurant dans le film avec Kad Merad On voulait tout casser, puis avec Virginie Efira dans le film Sibyl, tourné au Tréport. »
Patience et hasard de la vie
Pour ce quinquagénaire, il ne s’agit pas de suivre à tout prix les célébrités partout où elles passent. Mais bien de les attendre à la sortie d’un spectacle. « Je vais par exemple souvent au théâtre à l’Ouest à Rouen, où il y a une bonne programmation. » Parfois même, le hasard fait bien les choses.
Le jour du concert de Louis Bertignac, je discutais avec un monsieur et il s’avère que c’était son producteur. Dans la discussion, il m’a demandé si je voulais le rencontrer et hop, je l’ai vu !
Jean-Paul Caumont
Même chose à Dieppe où, en discutant simplement avec la directrice d’une salle de spectacle, il a fini par trinquer avec l’acteur Bruno Solo.
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Des rencontres marquantes
Benoît Poelvoorde, Jamel Debbouze, Tony Parker, Jean-Pierre Daroussin, Marina Foïs, Jean-Paul Rouve, Thierry Lhermitte… Dans son palmarès – puisqu’il essaie d’en rencontrer tous les mois principalement en Normandie – il y a certains souvenirs qui l’ont marqué. Comme sa rencontre avec l’acteur Jean Reno ou avec Albert Dupontel : « Là, j’étais vraiment impressionné car je suis un grand fan ». Puis avec Dany Boon, Elie Semoun et l’humoriste Artus : « Ils sont vraiment très gentils et accessibles ».
Son secret ? Du bagout, de la patience et surtout « ne pas les agresser. Il ne faut pas être hystérique et leur demander simplement une photo ».
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Si sur la plupart de ses photos souvenirs, les célébrités sont souriantes, il s’en souvient d’une ou deux un peu moins accessibles. Comme Vincent Lindon « qui est resté poli en me tendant la main mais m’a dit qu’il n’aimait pas les photos ». Idem pour le chanteur Patrick Bruel qui ne semblait « pas trop avoir le temps ».
Jean-Paul paie tous ses spectacles. Même si quand on n’aime, on ne compte pas, le budget pour assister à certains évènements est important. D’autant qu’« une grosse partie du temps libre est consacrée à ça ». Mais n’en déplaise, « je suis comme un gosse quand je fais ça ».
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