Cette visite intervient alors que l’ultimatum lancé par le président américain au président russe, Vladimir Poutine, à qui il a donné « 10 jours » pour mettre un terme à la guerre en Ukraine, touche à sa fin dans mercredi.

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Publié le 04/08/2025 06:23

Temps de lecture : 2min

L'émissaire de Donald Trump, Steve Witkoff, à la Maison Blanche, à Washington, le 28 mai 2025. (ANDREW HARNIK / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP)

L’émissaire de Donald Trump, Steve Witkoff, à la Maison Blanche, à Washington, le 28 mai 2025. (ANDREW HARNIK / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP)

Après le Proche-Orient, l’émissaire de Donald Trump va se rendre en Russie. Après avoir fixé un ultimatum au président russe pour mettre fin à la guerre en Ukraine, le président américain a confirmé, dimanche 3 août, la visite de son envoyé spécial en Russie « mercredi ou jeudi ». Le président russe Vladimir Poutine a déjà rencontré Steve Witkoff à plusieurs reprises à Moscou, avant que les efforts de Donald Trump pour rétablir les relations avec le Kremlin ne soient brusquement interrompus.

Aux journalistes qui lui demandaient quel serait le message de son émissaire à Moscou et s’il y avait quelque chose que la Russie pouvait faire pour éviter les sanctions, Donald Trump a répondu : « Oui, conclure un accord pour que les gens cessent d’être tués. »

Donald Trump a également déclaré que deux sous-marins nucléaires dont il avait ordonné le déploiement à la suite d’une dispute en ligne avec l’ancien président russe Dmitri Medvedev se trouvaient désormais « dans la région ». Il n’a cependant pas précisé s’il s’agissait de sous-marins à propulsion nucléaire ou de sous-marins équipés d’ogives nucléaires. Il n’a pas non plus donné de détails sur les lieux exacts de leur déploiement, tenus secrets par l’armée américaine.

Cette démonstration de force intervient alors que Donald Trump a fixé à la fin de cette semaine la date limite à laquelle la Russie devra prendre des mesures pour mettre fin à la guerre en Ukraine, sous peine de nouvelles sanctions non précisées. Le président américain a également menacé d’infliger des « droits de douane secondaires » aux pays qui continuent de faire commerce avec la Russie, tels que la Chine et l’Inde.