Maxime Ducheminle 4 août 2025
Formule 1 : Quelle est la hiérarchie sur la grille au moment de la trêve estivale ?Formule 1 : Quelle est la hiérarchie sur la grille au moment de la trêve estivale ?
On a déjà passé la mi-saison depuis quelques semaines, mais c’est bel et bien la trêve estivale qui coupe le calendrier en deux. Alors que se tenait ce week-end le Grand Prix de Hongrie, pilotes et équipes techniques de chaque écurie vont pouvoir profiter de trois semaines de repos bien méritées. Voyons comment a évolué la hiérarchie de la grille, depuis le début de la saison.
On le sait, la hiérarchie de la grille évolue tout au long de la saison. L’ordre établi à Melbourne n’est plus le même plusieurs Grands Prix plus tard. Heureusement, cela dit, puisque cela profite au suspense sur l’intégralité du calendrier. Voyons comment se placent les écuries les unes par rapport aux autres.
McLaren : la confirmation de la domination
McLaren avait réussi à développer sa monoplace dans le bon sens, en fin de saison dernière, au point de venir ravir le trophée des constructeurs à Red Bull. Depuis le Grand Prix de Melbourne 2025, l’écurie anglaise assume désormais pleinement son statut de leader, sur la grille. Oscar Piastri et Lando Norris se battent pour la pole et la victoire, 14 Grands Prix déjà disputés.
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Ces écuries qui luttent pour la 2e place du classement
La lutte pour la 2e place du championnat du constructeur est féroce. Derrière McLaren, trois écuries bataillent pour s’imposer comme la véritable deuxième force du plateau. C’est Ferrari qui s’en sort le mieux actuellement. L’écurie italienne travaille dur pour développer la monoplace, mais aussi pour optimiser les aspects stratégiques et opérationnels durant les courses. Il reste néanmoins quelques inquiétudes au sein de la Scuderia, notamment du côté de Lewis Hamilton. Le septuple champion du monde rencontre des difficultés et apparaît de plus en plus frustré.
Mercedes, pour sa part, avait réalisé un excellent début de saison. George Russell et Andrea Kimi Antonelli étaient tous deux compétitifs lors des premiers Grands Prix. Mais, plusieurs grains de sable sont venus gripper la machine. Des problèmes mécaniques sont apparus au début de la tournée européenne, à Imola. De son côté, Antonelli a connu une baisse de confiance notable, qui s’est traduite par des résultats moyens sur les dernières courses. Et, plus généralement, l’orientation du développement a entraîné une perte en performance, sur la monoplace. L’équipe a néanmoins su rebondir avant la trêve, en Hongrie, en réinstallant l’ancienne suspension sur la Mercedes W16.
Enfin, n’oublions pas Red Bull. L’écurie autrichienne traverse actuellement une zone de turbulences, causée notamment par d’importants changements d’organigramme en interne. Le départ de Christian Horner, remplacé au pied levé par Laurent Mekies, a tout chamboulé. Au Français maintenant de relancer l’équipe sur une bonne dynamique. Red Bull est actuellement 4e au classement des constructeurs.
Une lutte serrée à l’arrière
Derrière Red Bull, seule une trentaine de points sépare la 5e écurie de la 9e. Williams est la mieux placée à la trêve. L’équipe a très bien négocié son début de saison, grâce entre autres à l’expertise du nouvel arrivant, Carlos Sainz. Lui et Alexander Albon inscrivent régulièrement des points.
Suivent ensuite Aston Martin et Sauber, séparées par seulement 1 petit point au championnat ! L’écurie anglaise n’a pas la monoplace la plus performante du plateau, mais elle parvient à maximiser les points dès lors que les opportunités se présentent. Pour preuve, Alonso et Stroll terminent respectivement 5e et 7e en Hongrie ! Idem pour Sauber. L’équipe suisse est sans aucun doute celle qui a le plus progressé par rapport à la saison dernière. Une évolution de bon augure en vue de l’arrivée d’Audi, en 2026. Parmi les faits marquants, impossible de ne pas citer le podium d’Hulkenberg à Silverstone.
Racing Bull et Haas se classent respectivement 8e et 9e au classement. Mais, là encore, les équipes ne sont séparées que par 10 points. L’une et l’autre peuvent compter sur les bons résultats de deux Français, à savoir Isack Hadjar et Esteban Ocon. Enfin, Alpine ferme la marche. L’écurie française connaît encore des difficultés cette année. Mais Pierre Gasly ne se résigne pas. Alpine lui doit en effet l’intégralité des 20 points qu’elle totalise !
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