Chaque jour, la boulangerie de Christophe Cressent située place du Vieux-Marché, à Rouen, écoule en moyenne 60 mirlitons. On a assisté à la confection de la version quelque peu revisitée de ce dessert typiquement rouennais.
En Normandie, à chacun son mirliton ! Cette pâtisserie n’a vraiment, mais alors vraiment rien à voir selon qu’on habite du côté de Pont-Audemer ou à Rouen. En Seine-Maritime, oubliez la mousse pralinée enroulée dans une pâte à cigarette. Il s’agit d’une tartelette garnie à base de pâte feuilletée. Sa version revisitée parfumée à la vanille, à la fleur d’oranger et aux amandes fait entre autres la renommée de la boulangerie de Christophe Cressent, place du Vieux-Marché. Il sort de ses fours en moyenne 60 mirlitons par jour, nature ou à la pomme.
Ces mirlitons de Rouen sortent du four de la boulangerie de Christophe Cressent, située place du Vieux-Marché, à Rouen. © Radio France – Louison Leroy
« C’est composé d’une sorte de pâte à crêpe améliorée avec de la vanille de Madagascar et de l’amande amer », dévoile Maxime Lanbin, le responsable pâtissier. Il faut veiller à obtenir un mélange bien homogène avec le sucre, les œufs, le lait et du beurre chaud fondu. Une fois la préparation versée dans des moules, une petite quinzaine de minutes à 180 degrés suffisent pour obtenir le résultat attendu. Saupoudrer de sucre glace, et les mirlitons de Rouen peuvent prendre la direction du présentoir de la boutique.
« Un best-seller »
La tartelette ravit toujours les papilles des clients, observe Jessica Mendes, l’une des responsables de la boutique. « Cela reste un best-seller de la boulangerie », assure-t-elle, sans toutefois fournir de chiffres. Parmi les clients, il y a les habitants du quartier mais aussi des touristes visiblement très friands du mirliton, guidés vers la boutique dans le cadre du rallye gourmand en partenariat avec l’Office de tourisme de Rouen. « L’une des étapes est de venir goûter le mirliton de Christophe Cressent. C’était son idée à lui de mettre à l’honneur dans ses boutiques quelque chose qui est un symbole de notre ville », raconte Jessica Mendes.
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Comptez 2,50 euros le nature et 2,70 euros pour le mirliton à la pomme dans les boulangeries de Christophe Cressent. Le mirliton de Rouen vient début juillet de connaître une hausse de dix centimes de son prix de vente. « Il n’avait pas bougé depuis quatre ans, justifie Jessica Mendes. On ne va pas se le cacher, la vie augmente pour tout le monde y compris pour les entreprises françaises… Mais le but est de rester sur un produit fait maison et abordable pour tout le monde. »