L’homme a été appréhendé mercredi dans le sud de la Rhénanie-Palatinat sur la base d’un mandat d’arrêt européen.
Selon la police italienne, il aurait tué un mineur somalien en Libye, où il opérait dans un camp de détention de la ville de Bani Walid (nord-ouest du pays). Le jeune garçon aurait été tué alors qu’il résistait à une agression sexuelle, que le suspect espérait filmer pour faire chanter sa famille. L’homme ainsi que plusieurs complices, qui n’ont pas encore pu être identifiés, sont soupçonnés d’avoir emprisonné et torturé des migrants pour extorquer de l’argent à leurs familles, sommées de payer pour la suite du voyage vers l’Europe de leurs proches.