La DGFIP a engagé une «réflexion» sur l’acceptation de ce moyen de paiement, qui ne représente plus que 4,5% des règlements.

Une «réflexion est en cours» sur l’acceptation des chèques comme moyen de paiement par le Trésor public, pour régler ses impôts ou des amendes par exemple, a indiqué la Direction générale des finances publiques (DGFIP) ce lundi 4 août, confirmant une information du journal Le Monde . Aucune échéance n’est toutefois fixée pour l’aboutissement de cette réflexion, selon l’administration fiscale, qui n’a d’ailleurs pas souhaité confirmer une information du journal selon laquelle cette réflexion pourrait aboutir à la fermeture en 2027 de son dernier centre de traitement des chèques, situé à Rennes.

Cette réflexion part du constat que le nombre de chèques encaissés par le Trésor public en paiement d’impôts ou d’amendes par exemple a chuté de 72% en dix ans, à environ 40 millions en 2024, a précisé une porte-parole de la DGFIP. Selon Le Monde, le mouvement à la baisse s’est amplifié, avec un recul de 20% entre les quatre premiers mois de 2024 et les mêmes mois de 2025. Désormais, 4,5% seulement des versements au Trésor se font par chèque, pour environ 1% des montants concernés.


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Selon l’Observatoire de sécurité des moyens de paiement (OSMP), la carte bancaire était en 2023 le moyen de paiement hors espèces préféré des Français, les chèques représentant moins de 3% des transactions hors espèces.