Plus de cinq heures de retard ! Voilà ce qu’ont vécu les centaines de passagers du TGV Lille-Rennes ce lundi 4 août. Un trajet interminable, long de 8 h 40, pour les voyageurs, heureux d’être enfin arrivés dans la capitale bretonne. « C’était long ! Je suis soulagé d’être arrivée, je suis partie à 7 h 53 de Lille », raconte Lauranne sur les quais de la gare de Rennes. « Je me suis levée à 3 h du matin en plus ! » Jonathan, quant à lui, témoigne : « On devait normalement arriver à 11 h 15 et là il est 16 h 30 ! Oui, je suis super content d’être arrivé, il était temps
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»
« Ben écoutez… On subit les retards, pas le choix », grognent Christian et Geneviève. Pour le couple, le trajet fut d’autant plus difficile qu’ils ont dû veiller sur leur petite-fille Margot pendant près de neuf heures. « On a de la chance, on a une petite fille bien sage. On a essayé de l’occuper mais c’est compliqué avec un enfant. » Au programme : coloriages, sudokus, mots croisés… Et c’est tout. « Il n’y a pas grand-chose à faire de plus. »
Une panne d’alimentation
« On n’y croyait pas ce matin, on nous disait que peut-être le trafic serait interrompu toute la journée », raconte Jonathan. « On a mis plus de 2 h pour aller d’Aras à Roissy », râle Geneviève.
Selon la SNCF, le retard serait dû à « une panne d’alimentation électrique dans le secteur de Moussy dans le Val d’Oise en Île-de-France ». Une panne qui obligerait les lignes à emprunter d’autres itinéraires afin d’éviter la zone de l’accident. La compagnie annonce que des « réparations importantes sont nécessaires » et alerte sur la probable « suppression de trains ».
Des passagers informés
Malgré tout, les passagers rencontrés soulignent un effort de communication et la bienveillance du personnel de la compagnie ferroviaire. « On a eu des informations pendant le trajet, donc on savait à peu près à quoi s’attendre », assure Lauranne. « Tout le monde a pris son mal en patience et au final j’étais plutôt serein », raconte Jonathan. « Le personnel de la SNCF est sympa donc au moins ça compense » raconte Christian et Geneviève.
Pour l’heure, le retour à la normale n’est pas prévu avant la fin de soirée