Un cas de chikungunya ayant été détecté dans un quartier de Saint-Marcellin, dans un secteur situé autour de l’avenue du Docteur-Carrier, une opération de démoustication va s’y dérouler dans la nuit de ce mardi 5 au mercredi 6 août, entre 2 et 5 heures du matin environ.

Il s’agit plus précisément d’un cas importé par une personne revenue d’une zone intertropicale, Madagascar en l’occurrence, indique Stéphane Campos, responsable d’une unité opérationnelle au sein de l’Entente interdépartementale Rhône-Alpes pour la démoustication (Eirad, sous l’autorité de l’Agence régionale de santé).

« Si le moustique pique le patient, il peut transmettre le virus à quelqu’un d’autre et ça devient autochtone » 

« Nous sommes allés vendredi sur la commune, on y a vu le moustique tigre, qui est l’insecte vecteur » de cette maladie infectieuse. « Si le moustique pique le patient, il peut transmettre le virus à quelqu’un d’autre et ça devient autochtone, comme ce qui est arrivé à Claix », poursuit le technicien.

Par « prévention », l’Eirad va donc intervenir avec un traitement insecticide sur le périmètre concerné, en réalisant un épandage depuis un véhicule. « Les moustiques tigres, qui sont des insectes diurnes qui piquent le jour, ne volent pas en pleine nuit, ils se reposent dans la végétation, donc c’est à ce moment-là qu’on est sûr de les toucher », informe encore Stéphane Campos.

Un calendrier qui permet aussi d’éviter au maximum la présence d’humains et d’animaux de compagnie ; des précautions à prendre avant et après l’opération de pulvérisation ont par ailleurs été transmises aux habitants concernés.

Plus d’informations sur le site de l’Eirad.