Par

Lisa Rodrigues

Publié le

4 août 2025 à 17h47

Ce sont désormais cinq cas de chikungunya qui ont été signalés en Isère à l’Agence régionale de santé Auvergne-Rhône-Alpes depuis le début de l’été dans cette commune du sud de Grenoble.

La ville de Claix est à nouveau au cœur des préoccupations, après la confirmation d’un nouveau patient atteint de la maladie transmise par piqûre de moustique tigre, vendredi 1er août. La veille, le 31 juillet, deux autres cas ont été signalés dans le même secteur.

Des cas liés entre eux

Selon l’ARS, ce « 5e cas de chikungunya est vraisemblablement rattaché aux quatre cas autochtones déjà recensés » et tous localisés dans le même quartier de Claix, sur le secteur du Pont Rouge – Petit Rochefort.

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Les cas autochtones étant transmis par un moustique tigre infecté sans que la personne n’ait voyagé dans une zone à risque, une nouvelle opération de démoustication est prévue par l’ARS sur le quartier concernée dans la nuit du lundi 4 au mardi 5 août.

C’est déjà la 3e fois que ce type d’action est réalisé par les équipes de l’EIRAD (Entente interdépartementale Rhône-Alpes pour la démoustication) à Claix.

Limiter la propagation du moustique tigre

Pour limiter davantage la propagation du moustique tigre porteur de cette maladie, l’ARS recommande de limiter la présence de contenants ou récipients pouvant se remplir d’eau, très prisés par l’insecte pour ses pontes, de couvrir ses récupérateurs d’eau ou encore de nettoyer ses équipements (gouttières, grilles d’évacuation) pour faciliter l’écoulement de l’eau.

Dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, depuis le 1er mai, 141 cas de chikungunya importés ont été enregistrés par l’ARS, dont 34 dans le département de l’Isère.

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