À huit mois des élections municipales, Pascal Bonsignore se positionne. Le maire d’Aspremont a profité du festin de la fête patronale de la Saint-Jacques, qui a réuni plus de 300 personnes dimanche dernier au cœur du vieux village, pour multiplier les annonces et prendre date.
Il a d’ailleurs terminé son discours en officialisant, pour « terminer les projets structurants engagés » et « assurer la continuité en préparant [sa] succession », sa candidature à un deuxième mandat, qu’il promet être le dernier, selon une règle personnelle inspirée du modèle italien. Avant cette annonce, il avait longuement défendu son bilan et présenté ses perspectives.
Ce qui a été fait
Le maire a listé les opérations finalisées ces dernières semaines: réfection du terrain multisport, sécurisation piétonne et routière de la place Saint-Claude, sécurisation du quartier du Trier contre les risques d’incendie ou encore installation de la climatisation dans toutes les salles du groupe scolaire.
Il a également vanté sa gestion des deniers publics: « haut niveau d’investissement » (9,2 millions d’euros pour 28 opérations, financées à hauteur de 5,1 millions par des subventions), « stabilité » des taux de fiscalité, « absence de nouveaux emprunts » et réduction « de 50% » de l’encours de la dette.
Ce qui est en cours
Pascal Bonsignore a également égrené la liste des chantiers en cours. Pêle-mêle: aménagement du square Saint-Claude, élargissement du chemin Eugène-Grec, projet de restauration de la bâtisse du domaine agricole de la Prairie avec création d’une salle pédagogique, installation de 24 ruches par un apiculteur bélvéderois et fourniture de produits agricoles à la crèche (le groupe scolaire devrait suivre) ou encore introduction, au 1er septembre, d’un pain spécial au levain pour les enfants du groupe scolaire.
Il a évoqué également les travaux de renforcement des réseaux d’eau potable et de défense incendie dans les quartiers des Cabanes-Blétonnières, de Saint-Simon et des Ginestes, l’acquisition par la commune d’un bâtiment situé au 143, route de Colomars, « verrue » qui sera détruite en octobre.
Ce qui est prévu
Enfin, le maire a évoqué les projets encore dans les cartons: la réfection des terrains de tennis, le réaménagement attendu du jardin d’enfants après concertation avec les usagers et l’association d’assistantes maternelles, ainsi que l’extension du cimetière sud.
Photo A. M.-B..
Deux projets structurants ont également été présentés comme votés et financés: l’extension et la mise aux normes de la mairie, avec création d’une médiathèque de 170m², et la surélévation du parking de la Vallière, projet plus modeste que celui inscrit au plan métropolitain, avec livraison prévue fin 2026.
Il a également mentionné trois temps forts de la rentrée: le lancement d’un cinéma itinérant, la création d’une balade musicale et la présence hebdomadaire d’un éducateur sportif dans les classes.
Un garde champêtre recruté
Le maire d’Aspremont a profité de son discours pour introniser Marc Gastaud, agent communal recruté au 1er août.
Ancien militaire dans les chasseurs alpins, il a effectué plusieurs opérations extérieures avant de devenir sapeur forestier au sein de FORCE 06. Fonctionnaire territorial au conseil départemental et sapeur-pompier volontaire à Castagniers, Marc Gastaud est missionné pour « lancer la police locale » dès son entrée en fonction, puis « finaliser la police rurale ».
Il portera le titre d’agent de sécurité de la voirie publique.
Ses domaines d’intervention: surveillance de la voie publique, des parcs et jardins, et des abords du groupe scolaire; application des arrêtés municipaux et de la réglementation du stationnement; établissement de procès-verbaux d’infraction; relations de proximité avec les administrés; supervision de la vidéoprotection, en lien avec la gendarmerie nationale; coordination de la réserve communale de sécurité civile (en cours de création).
Il exercera in fine les fonctions de garde champêtre, avec, selon les mots du maire, « des pouvoirs très étendus, au-delà de ceux d’un policier municipal ».