« En dépit d’une humidité à un taux très faible de 4 %, (les pompiers) sont parvenus à maîtriser la croissance de l’incendie », a indiqué lundi dans un communiqué le commandement des soldats du feu de l’État de l’Arizona (sud-ouest). Selon le site gouvernemental InciWeb, qui surveille les incendies dans tout le pays, le « Dragon Bravo Fire », qualifié de « méga feu », n’est contenu qu’à 13 % et risque de s’étendre dans les prochains jours en raison d’un temps très sec et très chaud en Arizona.

Il est déjà le plus gros incendie de l’année aux États-Unis avec plus de 49 700 hectares partis en fumée à la date de lundi. Le parc du Grand Canyon, visité chaque année par quelque 4,5 millions de touristes américains et étrangers, avait fermé mi-juillet sa rive nord (North Rim) pour le reste de la saison, c’est-à-dire jusqu’au 15 octobre.

Aucune victime

La rive sud (South Rim) du Grand Canyon, préférée par l’immense majorité des visiteurs, reste, elle, encore accessible. Les autorités du parc, où une impressionnante colonne de fumée surplombe depuis un mois l’immense gorge rougeoyante creusée par le fleuve Colorado, avaient fait évacuer en juillet un demi-millier de touristes et employés.

« Dragon Bravo Fire » n’a fait aucune victime mais a détruit selon les autorités « entre 50 et 80 infrastructures » sur la rive nord, dont le seul hôtel de la zone, Grand Canyon Lodge, un bâtiment des années 1930 avec une vue à couper le souffle sur l’immense site naturel.