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Publié le 04/08/2025 22:47
Temps de lecture : 1min – vidéo : 2min
Aviation : un vol Madrid-Paris fait demi-tour après une collision avec un oiseau
(France 2)
2min
Un Airbus a été contraint de faire demi-tour après une collision avec un oiseau dimanche 4 août. L’incident n’a pas fait de blessé, mais l’appareil est lourdement endommagé.
Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder dans son intégralité.
Les traces de la collision sont impressionnantes. La moitié du nez d’un Airbus A321 a disparu. Dimanche 4 août, l’avion a quitté Madrid (Espagne) en direction d’Orly. Quatre minutes après le décollage, à 2 000 m d’altitude, il a percuté un gros oiseau. Un passager colombien a filmé les quelques minutes d’angoisse. « On a senti un choc. On a pensé à des turbulences. Il y a eu de la fumée à l’arrière. Sur la vidéo, je suis en panique. Des gens pleuraient, se prenaient dans les bras et priaient. C’était vraiment stressant », se souvient Giancarlo Sandoval, passager du vol IB579.
Le pilote revient immédiatement au point de départ. Aucun blessé n’est à déplorer. À la première inspection, quelques ailettes d’un réacteur sont endommagées. Le nez, lui, est un élément conçu pour d’éventuels chocs. « Le nez de l’avion endommagé va vous provoquer la perte du radar, mais ce n’est pas essentiel pour voler. L’avion reste intègre. Tandis que dans le réacteur, une ailette qui est cassée va entraîner les autres ailettes et finalement faire exploser le réacteur », assure Gérard Feldzer, ancien pilote de ligne et président d’Aviation Sans Frontières.
D’autres contacts avec des oiseaux ont été plus dramatiques. En Corée du Sud, en décembre 2024, un avion atterrit en urgence et percute un mur : 179 morts. En 2009 à New York, des oiseaux neutralisent les réacteurs d’un avion américain qui amerrit miraculeusement dans l’Hudson, sans aucune victime. Chaque année, on recense environ 50 000 collisions aviaires dans le monde.