Si Zak Brown avait confié ne pas être surpris par l’éviction de Christian Horner à la tête de Red Bull, il ne s’était pas forcément épanché davantage sur la situation. Souvent enclin à égratigner son homologue, le PDG de McLaren Racing s’est depuis livré un peu plus.
Pour lui, il ne fait aucun doute que le départ de celui qui a dirigé la structure de Milton Keynes pendant plus de vingt ans est une bonne chose pour assainir les relations entre les équipes dans le paddock. Il ne s’en cache pas, estimant que Christian Horner faisait trop de « politique », au point d’avoir parfois franchi la ligne rouge.
« C’est allé trop loin », accuse Zak Brown dans les colonnes du Telegraph. « Il y aura toujours de la politique en F1 – essayer de faire interdire les ailerons flexibles, ce genre de choses – mais quand on commence à entrer dans des accusations frivoles, là, ça va trop loin. Si je regarde la grille aujourd’hui, je nous vois nous battre politiquement de manière intense, mais les limites ne sont pas dépassées, alors qu’elles l’ont été auparavant. »
« Je pense qu’on va voir un petit changement positif. Il y a un niveau de confiance plus élevé, désormais, dans le fait que si on se pose et qu’on a une discussion sur un sujet où l’on pense qu’il pourrait y avoir de la confidentialité, ce ne sera pas automatiquement : ‘Je vais utiliser ça comme une arme politique’. »
« On va être dans une meilleure situation, un peu plus unis, avec un peu plus de confiance dans le fait que, même si on se bat sur la piste, on peut avoir une discussion sur ce qui est bon pour le sport en dehors, sans que ce soit manipulé à des fins politiques ou sorti de son contexte. »
Je pense que ce sera plus sain avec Laurent.
Outre la mise à l’écart de Christian Horner, Zak Brown estime que son remplacement par Laurent Mekies apaise davantage encore la situation. On sait que le Français se concentrera essentiellement sur les questions sportives chez Red Bull, ce qui n’est pas pour lui déplaire.
« Je suis content que Laurent soit dans le rôle qu’il occupe », insiste-t-il. « J’aime bien Laurent, ce sera sain, et peut-être qu’on pourra revenir au fait de se concentrer sur la compétition en piste. Il y aura toujours certains aspects politiques dans ce sport, mais je pense que ce sera plus sain avec Laurent. Je suis fan de Laurent, je le connais depuis longtemps, et ce sera bien de courir contre lui. »
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