Un rapport confidentiel révèle comment des réseaux de désinformation pro-Kremlin ont intensifié leur activité en ligne à l’approche du vote de la motion de censure visant Ursula von der Leyen, exploitant l’événement pour amplifier un récit hostile à l’Union européenne.
Un sauvetage attendu. Menacée par une motion de censure, le 10 juillet dernier, Ursula von der Leyen a conservé son fauteuil à la tête de la Commission européenne grâce à un large rejet des députés européens au Parlement.
Déposée par le député nationaliste roumain Gheorghe Piperea (ECR), les signataires de la motion accusent Ursula von der Leyen d’opacité dans l’affaire du « Pfizergate« et pointaient une ingérence supposée de l’Union européenne dans l’élection présidentielle roumaine, annulée en décembre 2024.
Au sein de l’hémicycle, la cheffe de l’exécutif européen n’a pas mâché ses mots, qualifiant les auteurs de la motion d’« extrémistes ». La présidente a également accusé Gheorghe Piperea et ses alliés de servir les intérêts du Kremlin — une déclaration qui a vivement fait réagir…