Posted On 5 août 2025

Au coeur de l’été, l’ADTC, officine poisson-pilote des Verts, tente une nouvelle opération de comm’ pour faire le service après-vente des éléments de langage de la municipalité pour l’aménagement du Cours Berriat…

L’ADTC MOBILISÉE PARTOUT POUR DÉFENDRE LES VERTS/LFI…

Panique à bord pour l’ADTC qui s’est depuis quelques mois spécialisée dans la défense des projets des Verts/LFI quels qu’ils soient. On les a ainsi retrouvé à la manoeuvre pour faire la promo du projet très contesté de suppression du stationnement place de Metz, de celui qui a fait couler beaucoup d’encre pour la même raison Avenue Jeanne d’Arc, et bien sûr pour défendre la chronovélo Fontaine-Grenoble. À chaque fois en répétant les éléments de langage municipaux.

Cours Berriat, manifestation des collectifs contre le projet municipal imposé.
… EXIGE QUE LA CHRONOVÉLO BERRIAT SOIT FONCTIONNELLE EN 2026

C’est à nouveau cette chronovélo qui agite l’ADTC et plus particulièrement sa portion qui passe Cours Berriat, soit la partie plus contestée du projet. Dans un communiqué, le président de l’association Emmanuel Colin de Verdière et le militant Alric Bonvallet (aussi membre actif de « Parlons Y Vélo », lobby cycliste local proche des Verts) réclament, exigent que la piste cyclable soit « pleinement fonctionnelle en 2026 ».

LE CALENDRIER DES TRAVAUX INVERSÉ PAR LA MÉTROPOLE

L’inversion du calendrier des travaux de la piste cyclable Fontaine-Grenoble a en effet été entérinée lors du dernier conseil métropolitain, reportant l’aménagement du cours Berriat qui prévoit un passage en sens unique de la portion entre le Cours Jean Jaurès et la voie ferroviaire après les élections. C’est ce sens unique qui est contestée par les habitants et commerçants, en raison des reports de circulation et de la fermeture du quartier qu’il induirait. 

Le projet alternatif de l’Union de quartier Berriat qui permettrait de concilier tous les modes de déplacements et d’éviter une fermeture supplémentaire de Grenoble.

Et ce alors que l’union de quartier propose un contreprojet qui permettrait d’aménager la piste cyclable tout en maintenant le double sens de circulation. Avec le report de l’aménagement après les élections municipales (et métropolitaines), les Grenoblois, par leur vote, peuvent donc remettre en cause le projet.

POUR L’ADTC, NE PAS ÊTRE D’ACCORD, C’EST ÊTRE UN « IMMOBILISTE » 

C’est précisément ce qui gêne l’ADTC, qui fustige « le choix de la Métropole », qui selon les lobbyistes « démontre qu’il s’agit bien d’un choix politique en réaction aux récentes manifestations des immobilistes ». Par le terme caricatural d' »immobilistes », l’ADTC s’en prend en fait aux habitants et commerçants qui se mobilisent pour des projets concertés, qui prennent en compte toutes les conséquences d’un aménagement. On retrouve chez eux tout le mépris Piolliste pour ceux qui pensent différemment.

LE LOBBY VERT A PEUR DU VOTE DES GRENOBLOIS

L’ADTC réclame d’aller le plus vite possible avec, pour la rentrée de septembre, « une piste cyclable transitoire sur le cours Berriat(…) il suffit d’appliquer le plan de circulation prévu à la fin des travaux ». L’objectif est clair : avancer au bulldozer pour verrouiller l’aménagement avant les élections municipales. Une attitude clairement anti-démocratique… qui témoigne du fait que le groupuscule a peur du résultat des urnes en mars. Les lobbys verts sont aux abois et s’agitent, conscients de la perte de vitesse de leur camp. 

PENDANT CE TEMPS, LE BORGNE AVRILLIER A UNE NOUVELLE CIBLE… PARISIENNE

Dans une autre gamme, le parrain de la municipalité Piolle, le chevalier borgne de l’ADES Raymond Avrillier, que l’on entend évidemment jamais s’offusquer sur les affaires qui cernent la municipalité Verts/LFI (condamnation pour favoritisme de Piolle, de l’un de ses adjoints, affaire Piolle/Martin ouverte…) fait parler de lui en s’attaquant… à Rachida Dati, avec un signalement au parquet de Paris pour l’affaire Dati-Ghosn. Plus c’est loin du système Vert/ADES grenoblois, plus ça intéresse Avrillier, qui ne voit pas ce qui se passe au pied de chez lui. 

Avrillier s’occupe… loin des problèmes grenoblois. Capture d’écran actu.fr
ERIC PIOLLE MASSACRE ENCORE L’IMAGE NATIONALE DE GRENOBLE

Mais toutes ces opérations médiatiques passent un peu inaperçu, alors que les propos chocs d’Eric Piolle sur les « ghettos de riches » ont suscité une levée de bouclier bien au-delà de Grenoble, avec un retentissement national. Hier encore, les chroniqueurs en plateau ne mâchaient pas leurs mots sur cette nouvelle sortie, tous formulant la même analyse : Grenoble devient plutôt un « ghetto de pauvres », avec des classes moyennes qui quittent la ville.

ALAIN CARIGNON : « CASSER LES GHETTOS DE VIOLENCE »

Interviewé par la journaliste Trina Mac-Dinh hier sur Europe 1, le président du groupe d’opposition, candidat aux élections municipales Alain Carignon a dénoncé des propos « hors sol » et plutôt appelé Éric Piolle à « casser les ghettos de violence de la ville », tout en rappelant que « chasser les familles de la classe moyenne n’améliore pas le sort des ghettos de pauvres ».

Extrait de l’intervention d’Alain Carignon hier sur Europe 1

Pendant qu’Eric Piolle, de son côté, persiste et signe en expliquant sur X qu’il assume « d’amplifier la mixité sociale partout où nous le pouvons ! », avec dans les quartiers aisés « 45% de logements sociaux minimum pour toute nouvelle construction ». 

PIOLLE FAIT TOUT EXPLOSER AUTOUR DE LUI…

En s’enfermant dans sa posture malheureuse, Piolle fait tout exploser. L’image de la ville, qui prend encore un sacré coup alors qu’il fait à nouveau de Grenoble la risée de la France entière (le fameux « Grenoble-bashing », c’est bien ceux qui en parlent qui en sont à l’origine). Le camp des Verts/LFI et de la gauche, embarrassé par ses propos, aucun élu et aucun média de ce bord ne se précipitant pour le défendre.  

… ET CONFORTE LES CONDITIONS DU CHANGEMENT

Et il écorne même sa base électorale, sociologiquement un profil plutôt « bobo-aisé » qui habite ces fameux « ghettos de riches » et se trouve donc voué aux gémonies par l’équipe verte pour laquelle ils votent. Avec une telle onde de choc, les petites rodomontades d’un Avrillier qui s’ennuie et l’énième tentative désespérée de l’ADTC de faire le SAV des Verts paraissent bien peu en mesure de changer le cours des choses.

Le changement à Grenoble est engagé et si les Grenoblois se mobilisent pour l’échéance de mars prochain, nous pouvons engager notre ville sur une nouvelle voie.