Samedi 9 août de 9 h 30 à 12 heures, à la librairie-papeterie-presse, 8 avenue Louis-Conte, et de 14 heures à 17 heures à l’espace culturel E. Leclerc, Raphaël Daubet sera en dédicace pour son livre « Vieux Pays », paru aux éditions Toute Latitude, avec en page de couverture une illustration de Tiffanie Ferro. Originaire de Floirac, il a fait le choix de vivre et d’agir au cœur de cette terre lotoise, près de ses racines. Il s’est engagé durablement dans la vie publique, notamment à travers ses responsabilités locales en tant que maire de Floirac, de Martel, président de Cauvaldor et sénateur du Lot depuis 2023. Un lien ancien et profond le rattache au Quercy et à ses habitants, en particulier sur les causses et dans la vallée de la Dordogne. Entretien.
Qui êtes-vous Raphaël Daubet ?
Je ne sais pas vraiment qui je suis. Je me sens souvent un homme d’action et parfois un contemplatif. Je suis sûr d’aimer profondément le Quercy, de m’y intéresser, de me sentir proche du monde paysan, de la nature aussi. Les racines m’intéressent profondément. Sans doute l’empreinte de mes parents, qui ont souffert tous deux du déracinement. J’ai fait le choix de vivre et d’agir au cœur de cette terre lotoise.
Pourquoi avoir voulu écrire cet ouvrage ?
J’ai toujours voulu écrire, depuis l’âge de 6 ans. J’ai grandi dans une famille de littéraires, où les livres ont une place essentielle. Lorsque j’étais étudiant, j’ai eu la chance de publier mes premiers textes. Depuis, je n’ai jamais cessé d’écrire de façon sporadique.
Comment avez-vous choisi les différents thèmes de vos récits : sauvages, alchimie, obscurités, résurgences, amont… ?
Ces récits sont des anecdotes très simples, presque insignifiantes, mais que j’ai vécues et qui m’ont beaucoup ému. Les unes à côté des autres, elles forment une espèce d’assemblage, une galerie de tableaux qui dépeint, je crois, un vieux pays, le Quercy bien sûr, mais qui pourrait être n’importe quelle province de notre vieille France. Ni les lieux ni les personnages ne sont nommés. Ce sont comme des fantômes qui habitent un monde où la nature et le passé sont omniprésents. Tout cela a une portée symbolique. J’évoque beaucoup la mort et le rapport que l’on entretient avec un lieu. Ce livre ne se veut pourtant ni nostalgique, ni passéiste.