DÉCRYPTAGE – De plus en plus d’études scientifiques commencent à mettre en évidence les effets néfastes des petites particules de polymères sur la santé humaine.
En février 2025, une étude publiée dans la revue Nature Medicine est venue confirmer les craintes de nombreux spécialistes : les microparticules les plus fines issues de la dégradation des plastiques réussissent à pénétrer dans le cerveau humain, où elles s’accumulent, avec un impact encore mal connu sur le fonctionnement des neurones. « Ce n’est pas vraiment une surprise, mais c’est quand même une très mauvaise nouvelle », résume Mathilde Body-Malapel, chercheuse spécialisée en immunotoxicologie à l’université de Lille.
Les chercheurs de l’université du Nouveau-Mexique, à Albuquerque, ont réalisé 50 autopsies et ont retrouvé des particules de plastique dans 100% des cerveaux analysés. Les personnes mortes en 2024 étaient plus contaminées que celles décédées en 2016, ce qui laisse penser qu’avec une pollution mondiale qui augmente, le problème ne peut que s’aggraver. Parmi les effets possibles sur le cerveau, les spécialistes craignent notamment une augmentation du risque de démences…
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