Par
Anaelle Montagne
Publié le
5 août 2025 à 9h16
« Quatre mois d’absence insoutenables. » Ces mots ouvrent le message posté sur les réseaux sociaux par la famille de Chloé, aussi surnommée Inaya. Ils n’ont jamais revu l’adolescente de 14 ans, partie en voiture à Toulouse avec deux hommes le 6 avril 2025.
Depuis, ils craignent qu’elle soit tombée dans un réseau de prostitution et la cherchent sans relâche. Sauf que ces recherches ont un coût. Ils ont donc demandé de l’aide, ce lundi 4 août, dans une cagnotte – qu’ils ont finalement fermée moins de 24 heures plus tard.
« Nous vivons dans l’attente, l’angoisse »
« Nous vivons dans l’attente, l’angoisse, l’incertitude la plus totale (…) Pendant que les recherches se poursuivent, notre vie, elle, s’est figée. Nous ne travaillons plus. Nous ne dormons plus. Nous cherchons, nous espérons, nous résistons ».
Mais pour les parents de Chloé, tout cela a un coût. « C’est pourquoi nous lançons cette cagnotte. Car aujourd’hui même, notre quotidien est menacé par des faits troublants ayant un rapport avec l’enquête », indiquent-ils, sans plus de précisions.
Quels frais couvriront les dons ?
Les dons initialement sollicités devaient permettre à la famille de « continuer à se battre, sans être broyés par les factures, le quotidien, les obligations impossibles à assumer dans cet état ».
La cagnotte devait aider à couvrir les pertes de revenus liées aux absences au travail, et à continuer les recherches « avec leurs propres moyens » (déplacements, impressions d’affiches, initiatives bénévoles ou privées, frais d’avocat).
Vidéos : en ce moment sur ActuUne plainte à venir ?
Les proches de l’adolescente cherchent à faire requalifier les faits de fugue en enlèvement, et indiquent qu’ils espèrent « déposer plainte contre les manquements des institutions », (ce qui implique, là aussi, des frais d’avocat).
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