Le lieu où j’aime revenir

En fait, il n’y en a pas vraiment puisque je n’en suis jamais parti. Le quartier des Trois Baraques, c’est chez moi, c’est mon quartier depuis toujours, de la porte de la Citadelle à l’église Saint-Fiacre. Au début j’allais à l’école Alfred Mézières, mais à partir du CM2, je me suis retrouvé à l’école des Trois Maisons. Et ça a été un moment clef pour moi, grâce à un instituteur tout à fait exceptionnel !

Ce quartier, c’est un peu mon village, où j’ai mes racines et que je n’aurais jamais eu envie de quitter. Mes grands-parents paternels vivaient rue Charles-Keller, mon père et ses sœurs y sont nés. J’y ai même connu mon arrière-grand-mère morte ici à 97 ans !

Ma seule trahison, ça a été 13 ans à Jarville. Mais là-bas, j’ai toujours rêvé de revenir ici. Ça s’est concrétisé en 2002, dans le tout petit passage Digot.

Il a toujours eu un côté « à part », ce quartier. D’ailleurs, quand on veut aller en centre – ville, on dit qu’on va « en ville ». Comme si les Trois Maisons n’en faisaient pas tout à fait partie.

Cela dit, ces 20 dernières années, il a beaucoup changé, ce quartier. Moins de commerçants, plus de banques. Et maintenant, même les banques commencent à déserter le terrain. Un troquet vient encore de fermer. Quand je pense qu’il y a eu jusqu’à 30 débits de boissons dans ce quartier !!!

Mon café préféré

Le Midi Pile. On l’appelle aussi les Trois Bagnoles. Patron sympa, plat du jour itou. Avec Aranega et Dutreix, mes complices du Canard Enchaîné, on aime bien y tenir nos « réunions de canards ». En plus de sa fonction bistro, il a un côté « lieu culturel ».

Mon parc préféré :

Alors, en réalité, j’aime beaucoup le parc de Champigneulles, où je vais faire cavaler le chien de ma fille. Un lieu très chouette. Mais pour rester nancéien, c’est le parc de la Citadelle qui a ma préférence. En même temps, il borde le quartier et j’ai habité en face pendant 4 ans. J’y allais avec ma gosse, Zoé, quand elle était petite. C’était un peu notre jardin ! Un peu méconnu, pas trop fréquenté, haut perché, un charme certain.

Ma gourmandise préférée

Le pâté lorrain, sans hésitation. Il y en a toujours une petite réserve dans le congélo, pour les invités surprise. Mais je peux avoir des préférences voyageuses, et aller le chercher jusqu’à Baccarat ou même Vitry-le-François autrefois. À Nancy, mes références dans le domaine, c’est la boulangerie du Chastel, le Pain de mon Grand-Père ou Sucré-Salé qui, en plus, a le bon goût d’être au Faubourg !

Nancy en un mot

En trois : « A mon échelle » ! Parce que 100 000 habitants, dans cette configuration-là, ça suffit parfaitement à mon bonheur.

Ce que je déteste dans cette ville

Rien ! Mais attention, ça ne veut pas dire que j’aime tout. Seulement il n’y a rien qui me pousserait à quitter Nancy. Et encore moins mon quartier !