En pleine pandémie de Covid‑19, en 2020,
Catherine Matausch, ancienne présentatrice emblématique des
journaux régionaux puis du Soir
3 sur France 3, affrontait un combat intime : un
cancer du poumon. À 60 ans, elle était surprise par une fatigue
inexplicable et une toux persistante. Considérée comme « fragile des
bronches », elle passait un scanner… sans que rien n’alerte le
premier médecin.
Mais la journaliste décidait d’en consulter un autre. C’est la
pneumologue Dr. Evelyne Balloul qui détectait alors une
petite tache
suspecte sur l’un de ses poumons. Plusieurs examens
confirmant : il s’agissait bien d’un cancer. Rapidement, une
chirurgie avait été décidée — l’ablation complète du lobe supérieur
du poumon gauche — sans besoin de radiothérapie ni
chimiothérapie.
« 5 ans après… » : Catherine Matausch touchée par un cancer du
poumon, son message d’utilité publique
© Capture
Facebook
Aujourd’hui, cinq ans après l’opération, Catherine Matausch se veut
rassurante : non seulement elle va très bien, mais elle ne souffre d’aucune
séquelle. Pas de traitements en cours. C’est sur
Facebook qu’elle a donné de ses nouvelles et qu’elle a confié
qu’elle s’attendait à perdre beaucoup de souffle. Finalement ? Rien
n’a changé dans son quotidien, si ce n’est sa vigilance renouvelée
face à sa santé.
La journaliste se considère chanceuse : « 5 ans après
mon cancer et mon opération à l’hôpital Foch de Suresnes je vais
très bien. »
« Mon cancer a été détecté très tôt grâce à un scanner. Je
vous annonce un événement dans la prévention de ce cancer qui se
développe beaucoup chez les femmes. En septembre vous pourrez
bénéficier d’un dépistage dans 4 régions pilotes puis partout en
France. C’est le lancement du programme impulsion. J’ai accepté la
mission du collectif Ensemble nous poumons pour tenter de lever les
peurs et vous encourager à faire ce scanner des poumons. C’est une
chance. » a-t-elle poursuivi.
Catherine Matausch : pourquoi elle
avait caché son cancer à ses filles
Catherine Matausch a choisi de taire son cancer à ses filles
pendant un temps, un silence dicté par l’amour et la protection
maternelle. Consciente que l’annonce d’une telle maladie aurait
provoqué une onde de choc émotionnelle chez ses enfants, elle a
préféré attendre. « Je voulais leur dire le plus tard
possible. Mais effectivement, elles auraient
souhaité que je leur dise plus tôt. Mais ça, c’est un peu mon
caractère. J’affronte les choses seule »,
a-t-elle indiqué, avant de préciser chez
Jordan de Luxe : « J’ai dû leur dire un mois avant
l’opération, ce n’est pas bien grave. »