Adversaire de Benoît Payan lors des dernières municipales, l’ancienne sénatrice socialiste des quartiers nord l’a rallié, lui permettant d’asseoir sa majorité. La rivale d’hier a su se rendre indispensable au maire de Marseille face à la montée en puissance de LFI.
En ce 4 juillet 2020, la guerre fratricide de la gauche marseillaise bat son plein. Dans quelques heures, le conseil municipal se réunit pour élire le successeur de Jean-Claude Gaudin. À l’époque, Michèle Rubirola est la tête de liste du Printemps marseillais, coalition de gauche dont Benoît Payan a été l’une des chevilles ouvrières.
Mais une autre candidate de gauche, Samia Ghali, décide de présenter sa candidature. Durant la campagne, l’ancienne socialiste s’est posée en adversaire de Michèle Rubirola et Benoît Payan. Elle n’a pourtant obtenu que huit sièges et moins de 3% des voix, contre 42 sièges et 38,28% pour l’écologiste.
Après un premier tour infructueux, d’intenses tractations démarrent et au terme de plusieurs heures de négociations, Samia Ghali accepte de se retirer. En échange, elle devient la deuxième adjointe de Michèle Rubirola. Quand celle-ci démissionne au profit de Benoît Payan, elle parvient à obtenir de larges prérogatives au sein du conseil municipal et le titre honorifique…
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