Si plusieurs mondes séparent le Tour de France masculin du Tour de France féminin d’un point de vue économique et financier – beaucoup moins d’un point de vue populaire – il en est de même à l’intérieur de chaque catégorie. Ainsi, alors que l’équipe de Pauline Ferrand-Prévot, la Bisma-Lease A Bike a récolté pas moins de 76.190 euros, d’autres ont en revanche touché peanuts, ou presque.

C’est le cas de l’équipe française Winspace Orange Seal invitée sur le Tour, qui n’est reparti après neuf jours de course qu’avec… 290 euros ! C’est à peine moins que pour Laboral Kutxa – Fundacion Euskadi (310 euros) ou Roland Le Devoluy (320 euros). Au total, six formations ont perçu moins de 1.000 euros de primes, dont trois des cinq équipes invitées sur ce Tour 2025.

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J’accepte700.000 euros de primes pour l’équipe masculine d’UAE

Si cela s’explique aisément par les performances réalisées pendant la Grande Boucle, la team Visma – Lease a Bike ayant remporté le classement général et deux étapes avec Pauline Ferrand-Prévot tandis que Winspace Orange Seal n’est rentré qu’une seule fois dans le top 20 d’une étape sur ce Tour (Nadia Gontova, 10e de l’ultime étape), les sommes perçues par les équipes de secondes zones sont franchement ridicules.

Chez les hommes, à titre de comparaison, l’équipe UAE de Tadej Pogacar a quitté la France les poches pleines, avec un peu plus de 700.000 euros de primes diverses et variées tandis que la Cofidis, l’équipe la moins bien lotie, s’en est sortie avec 15.510 euros. Précisons tout de même que les hommes ont couru 21 jours tandis que les femmes, elles, n’ont pour l’heure que neuf jours de course au total.

Mais quand on voit l’engouement populaire qu’a une nouvelle fois engendré cette Grande Boucle féminine, que ce soit aux bords des routes ou derrière la télé, les coureuses seront en droit d’espérer une revalorisation générale des primes la saison prochaine.