Cérémonie d’hommage à Stepan Bandera,  à Lviv, en Ukraine, le 1ᵉʳ janvier 2025.  Ce héros de l’opposition aux Soviétiques, un des dirigeants de l’Organisation des nationalistes ukrainiens (OUN), était aussi un collaborateur des nazis, explique l’historien Frédéric Sallée.

Cérémonie d’hommage à Stepan Bandera, à Lviv, en Ukraine, le 1ᵉʳ janvier 2025. Ce héros de l’opposition aux Soviétiques, un des dirigeants de l’Organisation des nationalistes ukrainiens (OUN), était aussi un collaborateur des nazis, explique l’historien Frédéric Sallée. UKRINFORM/SIPA

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En Ukraine, l’Histoire du XXe siècle est devenue un champ de bataille. On y dispute le souvenir des morts et le destin des vivants. Anatoly Podolsky tient la première ligne de cette lutte. « Face à la Russie, la mémoire de l’Holocauste est vitale pour notre pays », explique le directeur du Centre ukrainien d’Etudes sur l’Holocauste. Cette ONG, implantée à Kiev depuis 2002, se consacre à l’enseignement de la Shoah dans un pays où plus d’un million et demi de juifs furent exterminés par les nazis – avant que cette histoire ne soit étouffée sous l’ère soviétique.

L’invasion russe de février 2022 a bouleversé la façon d’enseigner ces massacres : depuis trois ans, la barbarie contemporaine réveille les échos d’hier. Qu’est-ce qu’un génocide ? Comment parler de la déportation ? Des ghettos ? La mémoire devient une arme politique. Chaque belligérant accuse l’aut…

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