Deux enfants âgés de 7 et 8 ans ont été retrouvés noyés dans une piscine privée à Antibes dans les Alpes-Maritimes, ce lundi soir. Ils avaient disparu quelques heures plus tôt. Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances de leur mort.

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Deux enfants ont été retrouvés morts dans une piscine privée à Antibes (Alpes-Maritimes), lundi 4 août, selon les informations de BFM Nice Côte d’Azur, confirmées à France 3 par le parquet de Grasse. Ils avaient disparu aux alentours de 16h, après avoir échappé à la surveillance de leur famille, appartenant à la communauté des gens du voyage installée non loin des lieux du drame.

Âgées de 7 et 8 ans, les victimes ont été retrouvées noyées en arrêt respiratoire, aux alentours de 19h, sous la bâche de protection ordinairement déposée à côté de la piscine hors-sol. Malgré plusieurs tentatives, les secours n’ont pas réussi à les réanimer.

Le Samu et les pompiers étaient sur place. Une enquête a été ouverte par le parquet de Grasse pour déterminer les causes de la mort. « A l’issue des premières constatations, la thèse accidentelle était privilégiée. Les autopsies réalisées ce jour [mardi 5 août] invitent également à ce stade à écarter toute intervention d’un tiers et à retenir l’hypothèse d’une noyade accidentelle », annonce le parquet de Grasse. Les investigations vont se poursuivre dans les prochaines semaines.

Entre le 1er juin et le 23 juillet 2025, 702 noyades, dont 193 mortelles, ont été recensées en France, d’après les chiffres publiés vendredi dernier par Santé Publique France. Parmi ces décès, 27 concernent des enfants. Un chiffre « en forte augmentation » par rapport à 2024.

Jean Leonetti, le maire d’Antibes, a réagi à ce drame qui touche deux familles : « Deux enfants qui meurent noyés… C’est un drame absolu. On sait que la noyade en piscine représente près d’un tiers des noyades en France. » L’élu insiste sur son soutien : « Toutes les mesures de prévention doivent être prises. Mais la première chose, c’est de ne pas culpabiliser les parents, qui doivent vivre un deuil insupportable. Il ne faut parfois qu’une minute d’inattention pour qu’un drame survienne. On a vu, on connaît des parents qui ont vu leurs enfants mourir noyés : cela reste un poignard dans leur cœur toute leur vie. Alors essayons, tous ensemble, de faire en sorte que cela ne se reproduise pas. »