Witsel présente en effet l’avantage d’être expérimenté, ce qui n’est pas de trop pour l’équipe actuelle, et il a développé une certaine polyvalence puisqu’il peut jouer en défense centrale. C’était d’ailleurs avec cette option en tête que Domenico Tedesco l’avait intégré au groupe pour l’Euro 2024. Blessé, il avait suivi la compétition, et l’élimination en huitièmes de finale contre la France (0-1), depuis les tribunes.
Il a été proche du Betis Séville
Un tournoi qu’il a mal vécu et lui a laissé le goût amer de ne pouvoir boucler la boucle avec la sélection en étant au moins sur le terrain. La saison qui s’ouvre lui offre une possibilité, à condition donc d’être à un bon niveau dans une équipe moyenne de Serie A, qui a fini la saison passée à la douzième place.
Dans une interview qu’il avait accordée à la Gazzetta dello Sport fin juillet, Witsel avait expliqué son envie de découvrir la Serie A après qu’il a joué en Bundesliga (Borussia Dortmund) et en Liga, parmi les grands championnats européens. La perche tendue n’était pas anodine, forcément, et les premiers contacts ont été noués assez vite avec le club italien.
Dans un premier temps, Witsel a espéré rester en Espagne, proche de sa famille, à Madrid. Des touches avaient été envisagées avec le Rayo Vallecano et Getafe, clubs situés dans la périphérie madrilène, sans plus. Les discussions ont été plus avancées avec le Betis Séville, au point que Witsel a pensé que cela pourrait se faire. Mais le club espagnol lui a préféré un autre élément, plus jeune.
Le Standard n’était pas une option
Ce sera finalement l’Udinese, pour une dernière danse, puisqu’il avait été écarté des approches du Moyen-Orient pour des raisons autant familiales que sportives. Il avait aussi écarté le Standard, rapidement, c’est-à-dire après une rencontre avec Marc Wilmots, qui s’était déplacé à Madrid pour essayer de le convaincre par les sentiments : revenir où tout a débuté, pour boucler la boucle et préparer son après-carrière dans un contexte qu’il connaît bien.
Mais derrière les effets d’annonce, et la volonté de Wilmots, il y avait un sérieux écueil, en plus du sportif. Quel était exactement le projet du Standard, pour les prochaines années ? La réponse n’a pas pu être donnée puisque la vue sur les prochains investisseurs n’était (et n’est pas encore) connue. Axel Witsel a poliment décliné, sachant sans doute aussi qu’un retour en Belgique pouvait être un danger plus important pour sa fin de carrière qu’une réelle aubaine.
À Udinese, il espère pouvoir bien conclure et s’offrir un ticket pour la Coupe du monde.