C’est un événement qui fait la passerelle entre le milieu scientifique et la population… La Fête de la Science posera ses valises partout en France pour sa 35ème édition en octobre prochain.
Lancé en 1991 à l’initiative du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, la Fête de la Science, est “une manifestation populaire et gratuite qui célèbre les sciences, les techniques et les innovations.” Catherine Lenne, ambassadrice de la Fête de la Science 2025 en Auvergne-Rhône-Alpes donne quelques précisions.
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Fête de la Science 2025
Cette année, le thème c’est l’intelligence. Catherine Lenne nous explique pourquoi
“Parce qu’actuellement, on parle beaucoup d’intelligence artificielle et qu’on compare à l’intelligence humaine. Et donc on a des inquiétudes, des rêves, des espoirs sur cette intelligence artificielle. C’est une thématique qui est très porteuse. On a une espèce de peur qui est née, une inquiétude qui est née de la société vis-à-vis de ces intelligences artificielles. Et la Fête de la Science 2025 autour de cette thématique, c’est peut-être l’occasion de s’arrêter un peu et de se poser la question. Qu’est-ce que c’est que cette intelligence artificielle ? Quelles sont les formes de ces intelligences ? Parce qu’il y a différentes formes. Et est-ce qu’elles vont commander ma vie ? Est-ce que moi en tant que citoyen, je peux me faire une idée des limites de cette intelligence artificielle ? Je pense que c’est un bel exercice d’esprit critique qui nous est offert avec cette thématique autour de l’intelligence« .
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Catherine Lenne
Un programme bien rempli
En Auvergne-Rhône-Alpes, pendant les dix jours de l’événement, on retrouvera des animations de Bourg-en-Bresse à Grenoble, en passant par les Monts du Lyonnais, Saint-Étienne et bien sûr à Lyon. Catherine Lenne revient sur les activités qui y seront proposées :
“On va retrouver déjà des personnes, des individus, des collectifs. Ces personnes, ces individus, ces collectifs, ce sont les chercheurs et chercheuses, les enseignants-chercheurs et enseignantes-chercheuses comme moi. Je dirais que ce sont des rencontres du monde de la science vivante. Celles et ceux qui font cette science, qui la fabriquent dans les labos… Et ceux qui, finalement, la financent. C’est-à-dire, vous et moi, nos impôts. Puisque notre recherche est fortement soutenue et financée par de l’argent public. Et donc, c’est aussi un moyen de se rendre compte de ce qui se passe dans les labos, dans mon pays. Est-ce que mon pays est un pays de chercheurs et de chercheuses ? Et se rendre compte des avancées qui sont faites dans nos laboratoires » conclut Catherine Lenne.
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Pionnier des radios libres, passionné de radio, journaliste et dirigeant de médias éco-responsables..