Voici les 5 vols d’œuvres d’art les plus incroyables de l’histoire
Énigmatiques et troublants, les vols d’œuvres d’art ne cessent de fasciner et d’inspirer. Alors que les toiles vendues aux enchères atteignent des sommes astronomiques, certains escrocs dérobent des chefs-d’œuvre de l’histoire de l’art pour revendre les originaux ou pour les conserver dans leurs résidences. Parmi eux, le voleur d’art compulsif français Stéphane Breitwieser avait saisi près de deux cent œuvres pour habiller son intérieur.
Alors que le cinéma s’empare de ses folles histoires, le film Les Règles de l’Art sorti cette année retrace le parcours d’un cambrioleur insoupçonné qui a commis le casse du siècle : cinq toiles de maîtres disparaissent dans la nuit du 19 mai 2010 au Musée d’Art Moderne de Paris, sans que l’alarme ne se déclenche. Un Georges Braque, un Henri Matisse, un Fernand Léger, un Pablo Picasso et Amedeo Modigliani : volatilisés. Découverte des véritables histoires derrière le braquage d’œuvres d’art cultes.
Vol de la « Joconde », Léonard de Vinci au Musée du Louvre en 1911. La Joconde, exposée après le vol en 1911 et sa récupération, sous la garde de la police à Florence – 1913
© ullstein bild Dtl./ullstein bild/ullstein bild via Getty Images
Le vol le plus mythique : La Joconde
Alors que le musée du Louvre est fermé le lundi 21 août 1911, un ancien travailleur italien s’introduit dans le musée autour de sept heures du matin, vêtu de sa blouse de travail. Il décroche le tableau de Léonard de Vinci, se débarrasse de son cadre qu’il abandonne dans la cage d’escalier et quitte le musée avec la toile qu’il enroule et dissimule sous ses habits. Ce n’est que le lendemain matin que le vol est constaté. Vincenzo Peruggia cache le tableau pendant près de deux ans dans sa chambre parisienne, rue de l’Hôpital-Saint-Louis, dans une valise qu’il cache sous son lit. Le vol de ce tableau sera considéré comme l’un des plus grands vols du XXe siècle.
L’une des quatre versions d’une composition de l’artiste expressionniste norvégien Edvard Munch, de sa toile “Le Cri” réalisée entre 1893 et 1910. Munch a donné à ces œuvres le titre allemand « Der Schrei der Natur » (Le Cri de la Nature) qui représentent un personnage à l’expression angoissée sur fond de paysage au ciel orangé tumultueux. Le Cri de Edvard Munch, à été volé à Oslo en 1994 et 2004.
© Universal History Archive/Universal Images Group via Getty Images
Le vol de la récidive : Le Cri
Le tableau du maître norvégien Edvard Munch a été dérobé à deux reprises. C’est pendant la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques d’hiver de 1994 que des voleurs brise une fenêtre du la Galerie Nationale d’Oslo et s’emparent du tableau culte. Revendiqué par un groupe qui demande une rançon de 1 million de dollars, l’œuvre est retrouvée intacte quelques mois plus tard dans une petite ville près d’Oslo. Dix ans plus tard, en 2004, Le Cri est à nouveau la cible d’un vol, cette fois en plein jour au musée Munch d’Oslo. Deux hommes armés et masqués saisissent en quelques minutes les tableaux Le Cri et La Madone sous les yeux horrifiés des visiteurs. Quelque peu endommagé, les œuvres sont restituées dans le lieu d’exposition d’origine près de deux ans après le vol.