Posted On 6 août 2025

Le  » Dauphiné » ne cherche que d’un oeil. Teddy Persicot ( DL du 4/8/25) traite de la demande de « gratuité  » des transports en communs qui est  un des thèmes démagogique permanent de campagne des « Rouge/Verts » grenoblois et fait parler  des  » collectifs » comme  » Grenoble Citoyenne  » ou Alternatiba Grenoble. 

Quand une page Facebook comme  » Saccage Grenoble » apparait ou des collectifs de commerçants qui s’opposent à la politique municipale le journaliste Jean-Benoit Vigny pose toujours la question de  » qui se cache derrière » ?  ou  » Sont ils politisés ? Cette question qui décrédibilise le message et occupe presqu’autant d’espace que le message lui-même. 

Elle n’est jamais posée pour l’extrême gauche agissante. 


la question que pose le  » Dauphiné  » pour tous les collectifs qui s’opposent à la municipalité ….ne se pose jamais pour les autres

LES COQUILLES VIDES NE SONT PAS EXPLORÉES

Or  » Grenoble Citoyenne » est un coquille vide dans laquelle on retrouve un ancien permanent du PCF, un reste de parti qui joue sur tous les tableaux, puisqu’il gère aujourd’hui les transports – son président de groupe JP Trovero est Président de la Tag- après les avoir géré directement avec ses élus pendant des décennies et n’avoir jamais établi la gratuité . Ses élus ont même encore voté en 2019 le Plan de Déplacement Urbain ( PDU) de Yann Mongaburu ( Verts/Ades) qui prévoyait  que la participation des usagers (les tickets et abonnements) couvrirait  31% des coûts d’exploitation en 2030, contre 28% en 2016 et 16 % en 2023 si on en croit Teddy Persicot. 

LA LISTE PIOLLE N’A TENU AUCUNE PROMESSE DE GRATUITÉ

Mais ces  » collectifs » embrayent sur la demande des candidats Verts/LFI de commencer par la « gratuité le week-end » . Etonnant que ni eux ni les médias ne rappellent que la liste Piolle en 2014 avait promis de commencer par la gratuité des 18/25 ans . Elle ne l’a jamais fait alors qu’elle détenait tous les pouvoirs pour prendre la mesure. 

QUI SE CACHE DERRIÉRE ALTERNATIBA ?

On trouve derrière l’officine  » Alternatiba » , logée par la ville  qui lui offre toutes les facilités de privatisation de l’espace public, qui répète consciencieusement tous les éléments de langage de la majorité municipale, qui ose même s’occuper des paradis fiscaux sans jamais questionner Piolle sur ses actions à Singapour. Le  » Dauphiné  » a consenti une fois à noter qu’elle était classée à gauche mais n’a jamais cherché qui  » se cache derrière… » Pas plus que  derrière  » Extinction Rebellion » ou « scientifiques en rebellion »…


à gauche l’inauguration du siège d’Alternatiba à l’esplanade offert par la municipalité avec les seuls élus Rouge/Verts, Gilles Namur et Margot Belair et à droite Alternatiba installée au jardin de ville faisant la com’ municipale sous chapeau associatif ….

LA BOULIMIE IMMOBILIÉRE D’ALTERNATIBA NE VA PAS JUSQU’AU SUD

Malgré ce soutien Alternatiba reconnait que « depuis quelques mois, nous n’arrivons plus à couvrir les dépenses courantes » de 1500 € par mois .Il faut dire qu’outre les locaux municipaux de l’esplanade, Alternatiba est installé grandement à la Base, quartier Berriat , dans  « un bar associatif 100% bénévole, convivial et inclusif » autour des  » thématiques de luttes sociales et écologiques ». Il est ouvert …deux soirs par semaine et parfois le samedi après-midi.

LES LUTTES SOCIALES NE COMPRENNENT PAS BIBLIOTHÉQUES ET MJC

Relevons que ces  » luttes sociales » n’auront jamais concerné les quartiers défavorisés de Grenoble, la fermeture des bibliothèques , du Plateau, de la MJC Prémol …  Mais l’association dispose encore d’un troisième local, 7 rue Pierre Dupont, presque toujours fermé. Cette boulimie immobilière n’a jamais débordé jusqu’aux quartiers sud. Le  » convivial et l’inclusif » ont leurs limites.  Il s’agit de conforter un électorat captif et privilégié. 

LE LOYER DU BAR RADIS EST DEVENU UN  » SECRET DÉFENSE »

Dans le même ordre d’idées le Bar Radis à Flaubert est un autre relais de la majorité municipale. Malgré la perfusion d’argent public, la municipalité a encore consenti des baisses de loyer, mais par l’intermédiaire de la SEM afin de le soutenir financièrement. Le PDG de la SEM,Innovia  Phlippe Cardin, Maire de Meylan refuse de donner le prix du nouveau  loyer consenti au Bar Radis à Alain Carignon qui le réclame depuis le 8 avril 2025 et par lettre recommandée à son directeur Général  Franck Kpadet  le 29 mai dernier. Sans réponse.  Sur ordre?

Même le CCAS de Nicolas Kada , Adjoint au Maire ( Verts/LFI) est venu en aide au Bar Radis en y organisant un  » atelier goûter botanique « .  Les relais politiques ont droit à tous les moyens  publics.


7 rue Pierre Dupont ( l’Aigle) , la Base , 17 rue du Dauphiné, ( Berriat) la boulimie immobilière d’Alternatiba qui ne concerne jamais les quartiers sud lui pose des problèmes financiers…

« ICI GRENOBLE » RECONNAIT  » UNE BAISSE DE NOS ACTIVITÉS « 

Malgré cette bienveillance médiatique et ce soutien du pouvoir local, l’extrême gauche groupusculaire traverse des difficultés . Leur organe  d’information , » ici Grenoble », reconnait « une baisse de nos activités ces derniers mois » et promet un nouveau départ le 1er septembre. Il est vrai que le lecteur, même bien disposé, est probablement heureux de tout pouvoir savoir sur » l’affaire Carignon » d’il y a 40 ans .

RIEN SUR PIOLLE, HABFAST, E.MARTIN, L.RUFFIN…

Mais doit se poser la question de savoir pourquoi il ne peut rien lire sur la condamnation récente d’Eric Piolle pour favoritisme, sur celle de son Adjoint Klauss Habfast ,( Verts/LFI)  rien sur l’affaire en cours Piolle/Martin de versements en espèces, rien sur Laurence Ruffin, une autre oie blanche, sa Scop Alma aux bénéfices mirobolants, ses voyages en Afrique et ses croisières en Asie pour approcher la pauvreté.

LE TAMIS A PLUTÔT DES BAS 

Par contre l’arrivée de Retailleau doit inquiéter car elle se traduirait certainement par l’interdiction » d’Ici Grenoble » … Mais on ne sait rien de qui se cache derrière. On est là comme avec « Le Tamis » qui a des hauts et  beaucoup de bas . Un petit site gentillet se présentant de façon bucolique par des affiches sur les poteaux de la ville qui répond à vos questions pratiques  » j’aimerais faire de la randonnée et je n’ai pas de voitures »  » j’aimerais en savoir plus sur l’industrie grenobloise » et au milieu  » j’aimerais en savoir plus sur l’affaire carignon » ( source Raymond Avrillier) . Toutes ces officines sont  » citoyennes » et … anonymes. 


Le Tamis , gentillet, bucolique, a du mal à survivre : qui est derrière?

LE CENTRE DE RESSOURCES ANTI-CAPITALISTE SUR FONDS PUBLICS…

Le « centre de ressources anti capitaliste » du 38 rue d’Alembert aussi . 900 M2 offerts par la municipalité avec un bail de 40 ans et un loyer de 300 €/mois. Ses militants participent à la dégradation de la ville. « Appelons-les Alan et Léo, mais avouons-le : c’est pour la forme. Parce qu’au fond, ils n’ont aucune envie d’être connus, identifiés, encore moins photographiés » avait écrit Isabelle Calendre ( DL mars 2022) en asseyant d’enquêter sur eux. Contrairement aux commerçants qui défendent leur activité pour lesquels on questionne publiquement, le journal n’en avait cherché , ni tiré aucune conclusion sur ceux qui peuvent se cacher derrière.

… LE CONSEIL MUNICIPAL IGNORE S’IL REMPLIT SES OBLIGATIONS

Le Conseil Municipal lui-même qui a autorisé ce bail – contre l’avis de l’opposition- n’est jamais informé des travaux qui doivent s’y effectuer et il semble que le « centre de ressources anti-capitaliste » rencontre des difficultés pour remplir ses obligations. Une autre municipalité lui demanderait des comptes. On peut donc imaginer sa mobilisation électorale pour la liste Rouge/Verts. Aux frais du contribuable. 

emeutes grenoble
Le 38 rue d’Alembert, des anonymes, un bail de 40 ans pour 900 M2 et un loyer de 300€mois: aucune information au Conseil Municipal de savoir s’il remplit ses obligations de travaux

LA BOBINE MEURT SANS METTRE EN CAUSE LA MUNICIPALITÉ QUI L’ABANDONNE

On pourrait citer également  » La Bobine » qui a mis la clef sous la porte. La structure se sacrifie sur l’autel politique . Pas question de mettre en cause la municipalité ou la Métropole qui l’abandonnent.  « La fermeture d’un lieu culturel est grave car elle s’inscrit dans un contexte national qui menace aujourd’hui de nombreuses structures associatives et artistiques » écrivent ses animateurs.  » Les collectivités publiques doivent s’en saisir  » …. Mais s’ils sont solidaires de ceux qui les laissent mourir, au moins ils ne sont pas anonymes.

UNE INTERPÉNÉTRATION DES ACTEURS AVEC LE POUVOIR LOCAL 

L’interpénétration des  acteurs dits  » associatifs » avec le pouvoir local est très profonde et organisée. L’organisation sectaire des Rouge/Verts, sur le modèle Trostkyste intègre totalement le secret et la dissimulation des personnes. Il est regrettable que les médias locaux acceptent leurs manipulations sans recul, enquête ou analyse. 

LES GRENOBLOIS SUPPORTENT FINANCIÉREMENT

Mais ce qui en transparait démontre qu’un certain nombre d’entre eux ressemblent à la grenouille qui se fait plus grosse que le boeuf . Leur exposition médiatique est inversement proportionnelle à leur soutien public. De plus en plus de grenoblois son las de supporter financièrement et dans l’espace public, cette loghorrée verbale et cette victimisation permanente. 

La municipalité financièrement exsangue n’étant plus capable partout de les soutenir autant qu’ils le voudraient, la réalité est en train de lézarder cet édifice aussi. Un autre des signes du changement espéré.