ZURICH (Reuters) – La présidente suisse Karin Keller-Sutter et le ministre de l’Économie Guy Parmelin se rendront mardi à Washington pour tenter d’éviter l’application de droits de douane de 39% sur les exportations vers les États-Unis, a annoncé le gouvernement.

« L’objectif est de présenter aux États-Unis une offre plus attrayante, qui permette de diminuer le montant des droits de douane additionnels appliqués aux exportations suisses, tout en tenant compte des préoccupations des États-Unis », a indiqué le Conseil fédéral dans un communiqué.

Le gouvernement suisse a déclaré lundi qu’il était prêt à formuler une meilleure offre aux États-Unis afin d’éviter l’entrée en vigueur, prévue jeudi, de ces droits de douane, qui pourraient nuire à l’économie du pays.

Réuni en urgence, le Conseil fédéral a précisé qu’il était disposé à poursuivre les négociations au-delà de la date butoir fixée par le président américain Donald Trump pour l’application des nouvelles taxes à l’importation.

Aucun détail n’a été fourni sur les éventuelles contreparties proposées pour obtenir un meilleur accord, mais le gouvernement a précisé qu’il n’envisageait pas de mesures de rétorsion contre Washington.

Les industriels suisses ont prévenu vendredi que des dizaines de milliers d’emplois étaient menacés après que le président américain Donald Trump a imposé à la Suisse l’un des taux de droits de douane les plus élevés instaurés par sa présidence.

Ce taux, en hausse par rapport à une proposition initiale de 31% elle-même jugée « incompréhensible » par les autorités suisses, constitue un coup dur pour la petite nation alpine, dont les montres, bijoux et chocolats trouvent leur principal débouché aux États-Unis.

La Maison blanche a expliqué sa décision vendredi par le refus de la Suisse de faire des « concessions significatives » en supprimant les barrières commerciales avec Washington.

(version française Nicolas Delame)

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