Il y a quelques jours, la dissolution des collectifs et associations d’ultra-droite du Vieux-Lyon était entérinée.
Car le recours porté par des membres des Remparts ou de leur bar associatif La Traboule était rejeté par le Conseil d’Etat.
Une décision saluée par la maire du 5e arrondissement de Lyon, Nadine Georgel. Dans un communiqué, l’édile écologiste estime que « leur présence depuis 14 ans dans le Vieux-Lyon constituait une menace pour les habitants, les commerçants, les associations locales, ainsi que pour l’image du quartier — historiquement multiculturel, ouvert au monde et à la diversité —, et plus largement pour les valeurs républicaines ».
« À l’heure où les idées de l’extrême droite imprègnent insidieusement la société, la mairie du 5e arrondissement de Lyon réaffirme sa volonté de garantir un cadre de vie serein et respectueux des principes républicains d’égalité, de liberté et de fraternité à ses habitants », poursuit-elle.
Si la dissolution a été demandée et actée par le ministre de l’Intérieur de l’époque Gérald Darmanin, avec constitution d’un dossier par les services de l’Etat à Lyon, Nadine Georgel préfère remercier les habitants du Vieux-Lyon « souvent en première ligne face aux pressions et aux violences », ainsi que Grégory Doucet.
Car selon la maire du 5e, c’est l’action du premier magistrat lyonnais qui « a permis d’aboutir à cette décision. À trois reprises, M. Doucet a écrit au ministre de l’Intérieur d’alors, Gérald Darmanin, ainsi qu’au Président de la République, Emmanuel Macron, pour demander la dissolution de ces groupes extrémistes ».
Grégory Doucet pourfendeur de l’ultradroite, l’argument de campagne que l’on n’avait pas vu venir ?