Promu en Ligue 1, le Paris FC n’a
pas encore terminé son mercato. Trois à quatre recrues sont
attendues, dont un excellent milieu de terrain.
Pour son grand retour en Ligue 1, après 46 ans
d’attente, le Paris FC ne manque pas d’ambition. Avec déjà 35
millions d’euros dépensés sur le marché des transferts, dont près
de la moitié pour le seul Otavio, le club francilien veut faire les
choses bien afin de jouer plus que le maintien. « On
souhaite faire quelque chose de bien et faire fructifier le travail
de ces deux dernières saisons », explique Stéphane Gilli,
de passage lundi en conférence de presse.
« On espère qu’on obtiendra le maintien assez
tranquillement, poursuit l’entraîneur du PFC. On ne veut
pas mettre de pression supplémentaire sur le groupe en fixant un
objectif élevé, ce qui n’empêche pas d’avoir de l’ambition à
l’image du club, des actionnaires et des joueurs. » Avec
Otavio, donc, mais aussi Moses Simon et Nhoa Sangui, le voisin du
PSG a pour l’instant réussi trois jolis coups lors du mercato
estival. Et ce n’est pas terminé.
« On attend encore trois ou quatre recrues, dont un
attaquant de pointe, un milieu de terrain, un latéral et un
gardien, annonce le coach parisien, satisfait de l’intégration
des recrues. C’est le même groupe ou presque depuis un an et
demi, les joueurs connaissent la méthode de travail. Les recrues
ont été bien intégrées. Au-delà de la qualité des joueurs, ce sont
des bons garçons. Le groupe est sain, j’ai l’impression qu’ils sont
là depuis longtemps. »
Un milieu « très, très fort » au Paris FC ?
Dans l’entrejeu, si la piste menant à Benjamin André s’est
éteinte, le Lillois ayant prolongé chez les Dogues, « les
négociations avancent » avec Leipzig pour Amadou Haïdara,
indique L’Equipe. La signature de l’international malien
(27 ans), actuellement sous contrat avec le club allemand jusqu’en
2026, pourrait représenter un nouvel investissement XXL pour le
Paris FC, le site spécialisé Transfermarkt évaluant sa
cote à 16 millions d’euros.
Une bonne pioche ? Aucun doute pour Lassine Sinayoko, son
partenaire en équipe nationale. « Techniquement, c’est
très, très fort, confie l’attaquant d’Auxerre au quotidien
sportif. Il a une capacité rare à accumuler les kilomètres,
sans perdre de lucidité dans ses choix. Il casse des lignes par la
passe, la course, il défend, il a un gros jeu de tête, une bonne
frappe. C’est vraiment ‘le’ milieu moderne par excellence. Pour la
Ligue 1, de l’avoir, ce serait dingue. »