Depuis le retour en janvier de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis, le gouvernement mène une bataille contre les initiatives qu’il dit liées à l’idéologie woke, terme utilisé de manière péjorative par les conservateurs pour dénoncer ce qu’ils perçoivent comme un excès de militantisme en faveur notamment des minorités.

Les parties en bronze du mémorial avaient été retirées en 2023, trois ans après les manifestations antiracistes du mouvement « Black Lives Matter » (les vies des Noirs comptent, en français), déclenchées par le meurtre de l’Afro-Américain George Floyd par un policier blanc.

Ce mouvement avait notamment enclenché de grands débats sur le racisme et la présence dans l’espace public de symboles du passé esclavagiste du pays.

Parmi eux, d’après les militants, figurait le mémorial d’Arlington. Celui-ci présentait une « vision nostalgique et mythifiée » des Confédérés et comprenait « des représentations très édulcorées de l’esclavage », selon le site du cimetière.

Mais le gouvernement Trump a opéré un virage à 180 degrés. En juin, le président américain avait par exemple annoncé qu’une série de bases militaires allaient être rebaptisées de leurs anciens noms associés à des généraux confédérés.