Par

Julie Bossart

Publié le

16 avr. 2025 à 21h52

Forces de l’ordre, secours, travailleurs, voyageurs… On aurait pu s’attendre à un milieu de première semaine de vacances de Pâques paisible à Paris, il n’en a rien été. Ce mercredi 16 avril 2025 a été intense pour des milliers de personnes, en raison d’au moins trois fausses alertes à la bombe signalées dans la capitale. 

Une gare

Tout a commencé en milieu de matinée, lorsque, par mesure de sécurité, la gare de l’Est (10e) a dû être évacuée et un périmètre de sécurité établi. Alors que, dans un premier temps, la SNCF a évoqué un « acte de vandalisme », perturbant fortement le trafic de la ligne H, notamment, la préfecture de Police a apporté des détails sur les raisons de ce branle-bas de combat. Un individu avait été interpellé après un refus de communiquer son identité. Après avoir été conduit au poste de police, il aurait déclaré être en possession d’explosifs dans son sac. 

La gare a donc été évacuée le temps de faire des vérifications qui ont permis « de déterminer l’absence d’explosif ». Le dispositif a été levé aux alentours de 11 h 25. Mais le trafic ferroviaire, lui, n’a été de retour à la normale que des heures après.

Une artère courue

Deuxième alerte en milieu d’après-midi, sur la « plus belle avenue du monde » cette fois-ci. Il était aux alentours de 16 heures lorsque les policiers ont reçu l’appel d’un individu qui menaçait de commettre une attaque. L’auteur du coup de fil a été localisé au 78 de l’avenue,  dans le Starbucks. 

Très vite, une opération de sécurisation a été mise en place, « une procédure normale dans ce genre de cas », nous a précisé Jeanne d’Hauteserre, maire du 8e arrondissement. Une partie de l’artère a été bouclée et des boutiques ont été évacuées. Après une heure de recherches, l’alerte a été levée, sans que l’on sache si une interpellation avait eu lieu.

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Un tribunal

Dernière secousse (à cette heure connue) dans le 17e arrondissement. De source policière, le tribunal de Paris, dans le quartier des Batignolles, a été la cible d’une alerte à la bombe. L’appel malveillant faisait état d’un enfin explosif placé au rez-de-chaussée. Différents services sont entrés en action, comme l’a capturé le journaliste indépendant Clément Lanot dans cette vidéo :

Le doute n’a été levée qu’aux alentours de 20h30, précise Le Figaro. « Une enquête du chef de divulgation d’information fausse afin de faire croire à une destruction dangereuse a été ouverte le 12 avril à la suite de «diverses fausses alertes visant divers sites parisiens depuis cette date», lui a-t-il été précisé par le parquet.

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