La ministre de la Culture est dans le viseur de la justice pour des prestations de conseil facturées en tant qu’avocate auprès de Renault-Nissan entre 2010 et 2012. Elle est convoquée devant le tribunal le 29 septembre.
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Publié le 06/08/2025 13:12
Mis à jour le 06/08/2025 13:29
Temps de lecture : 2min
La ministre de la Culture, Rachida Dati (à gauche) et l’ancien Premier ministre Michel Barnier (à droite). (JOEL SAGET / AFP)
La date est à noter sur l’agenda des électeurs parisiens. Le vote de la législative partielle de la deuxième circonscription de Paris, qui devrait voir s’affronter l’ex-Premier ministre Michel Barnier et la ministre de la Culture, Rachida Dati, aura lieu les 21 et 28 septembre, selon un décret paru mercredi 6 août au Journal officiel.
Le deuxième tour tombera ainsi la veille du procès de la maire du 7e arrondissement, qui a été renvoyée le 22 juillet en procès pour corruption et trafic d’influence. La justice lui reproche d’avoir perçu 900 000 euros entre 2010 et 2012 pour des prestations de conseil avec une filiale de l’alliance Renault-Nissan, mais sans avoir réellement travaillé, alors qu’elle était avocate et députée européenne. Elle a fait appel de la décision. « Un esprit malin (et lucide) pourrait tout à fait rapprocher cette décision précipitée de Bruno Retailleau avec la date de l’audience qui doit fixer la date du procès de Rachida Dati. Audience qui se tiendra le 29 septembre. Soit le lendemain du second tour », a ironisé sur X le président du conseil national du Parti socialiste, Luc Broussy.
La ministre de la Culture Rachida Dati a annoncé fin juillet sa candidature à cette législative partielle, lançant les hostilités contre Michel Barnier, qui brigue le même poste de député et a obtenu l’investiture de LR. Rachida Dati a affirmé qu’elle serait candidate « quoi qu’il arrive », accusant Michel Barnier de se présenter pour servir des « ambitions présidentielles ». Ce dernier l’a invitée à ne « pas se tromper » d’élection, estimant qu’elle avait « une ambition légitime » pour la mairie de Paris en 2026.
Cette législative partielle intervient après la décision du Conseil constitutionnel de déclarer inéligible Jean Laussucq (Ensemble pour la République), pour des irrégularités dans ses comptes de campagne. Deux autres députés, Stéphane Vojetta (circonscription des Français de l’étranger, EPR) et Brigitte Barèges (Tarn-et-Garonne, UDR), ont également été déclarés inéligibles le même jour. Les dates des législatives partielles de leurs circonscriptions n’ont pas encore été annoncées.