1. Une livraison à l’automne


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L’allée du roi… Voilà ce qu’est devenu l’ex-site d’Acropolis. Un espace de 6,5 hectares s’étirant, dans le sens de la longueur, de la traverse Malraux (sortie de la voie rapide) à la rue Barla et, dans la largeur – plus importante que la « première » promenade du Paillon – de façades à façades. Soit une future forêt urbaine, laquelle, au total, avec la première partie ouverte il y a un an, esplanade De-Lattre-de-Tassigny, recouvrira 8 hectares de poumon vert en plein cœur de Nice.

Un chantier représentant un budget global de 75 millions d’euros (contre 40 millions pour la saison 1), « qui sera livré le 18 octobre prochain », a promis Christian Estrosi, lors de la visite de chantier de ce mercredi 6 août 2025.

2. « Différents espaces, différentes ambiances »


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« On ne crée pas un jardin, note Emmanuel Petiot, directeur général adjoint Grands projets et transports à la Ville de Nice et la Métropole, mais différents espaces, différents états d’esprit, différentes ambiances. »

Concrètement, les végétaux cohabiteront avec voies traversantes, rochers, îlots de fraîcheur, pièces d’eau, jeu de boules, jardin pédagogique de 250m2 rattaché au muséum d’Histoire naturelle… À la clé: captation de près de 125 tonnes de CO2 par an, et de 5 à 10 degrés de moins.

3. Du bois, du bois, du bois


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Beaucoup de bois… Pour les pergolas, pour les jeux d’enfants comme ces cabanes aériennes aux allures de flûtes de Pan, la tyrolienne, les assises du public…

Un équipement de centre-ville très nature, qui abaissera la température et le bruit. Ce qui réjouit le maire Christian Estrosi: « Cette forêt urbaine va générer une fertilisation végétale, humaine et animale avec oiseaux, écureuils… »

4. Les arbres commencent à pousser


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250 variétés d’arbres sur cette promenade du Paillon saison 2. Qui commencent à pousser. Comme la bambouseraie, déjà bien haute, des oliviers encore bébés, des palmiers graciles…

Espèces à feuilles caduques ou persistantes, cactus et autres jacarandas vont s’épanouir sur des emprises libérées, déminéralisées, mais nanties de citernes souterraines, captant les eaux de pluie. Lesquelles autoriseront une « totale autonomie en arrosage », insiste le maire.

5. Un vestige d’Acropolis


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Une étrange structure et plus loin, un semblant de rocher grillagé. En fait, on n’a pas tout démoli de l’ancien site. Ce reste d’édifice est en réalité un bâtiment technique abritant notamment la sécurité des données du tunnel Malraux.

Pas question de le raser, donc. « En revanche, explique Christian Estrosi, on va l’habiller en rocher pour en faire un lieu ludique en lien avec un pont de singe proche et aussi un point de vue pour redécouvrir les maisons niçoises traditionnelles. »

6. La future entrée de la bibliothèque 


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Au pied de la Tête carrée, on construit l’entrée principale de la grande bibliothèque livrée à la fin de l’année.

De part et d’autre d’un cheminement oblique, conduisant au musée d’art moderne et d’art contemporain, la butte, où pourront également aller et venir les PMR, est actuellement recouverte de quadrillages métalliques.

Ils vont être remplis de terre pour que de futurs arbres prennent racine. Par-dessus, un sol en bois permettra de déambuler entre les essences.