Fermín Aldeguer reconnaît avoir été surpris par ses
performances et dresse un bilan positif de ses débuts en
MotoGP.
Arrivé en MotoGP cette année, Fermín Aldeguer a
rapidement trouvé ses marques au guidon de la Ducati. Il n’a en
effet fallu que trois Grands Prix au rookie espagnol pour se
retrouver aux avant-postes. Lors de la course principale à Austin,
il était ainsi remonté de la 12e à la sixième place et se battait
pour le top 5 lorsqu’il était parti à la faute à trois tours de
l’arrivée. Dès lors, il est monté en puissance avec plusieurs tops
5 et un double podium au Mans en point d’orgue.
Il a ensuite connu quelques courses plus compliquées avec des
erreurs liées à son manque d’expérience, mais a tout de même
terminé à sept reprises dans le top 10 depuis le Grand Prix de
France, sur les 12 courses disputées, et a notamment décroché un
autre podium en Aragon.
À l’heure de dresser le bilan de cette première partie de
saison, il a reconnu être lui-même un peu surpris de ses
performances. « Peut-être que je ne m’attendais pas à être
aussi régulièrement dans le top 5, et tout ça. Je savais que sur
certaines courses, sur des pistes qui me correspondent bien, on
pourrait se démarquer un peu », a-t-il déclaré à Motosan.
« Mais il faut toujours garder cette régularité, parce
qu’au final on est sixièmes, septièmes, mais très proches du top 5,
même au Mugello, où j’ai élargi. Au final, mes chronos et mon
rythme sont toujours au niveau de la lutte pour le podium, et c’est
très positif pour nous. »
Actuellement dixième du championnat, le pilote Gresini a gagné
en expérience et gère de mieux en mieux les situations compliquées.
L’objectif est évidemment de poursuivre sur sa lancée lors de la
seconde partie de la saison.
« Je suis très content, surtout de la façon dont j’ai
progressé pour gérer un week-end qui commence mal ; ou des
week-ends où on fait une journée sur le sec, une autre sur le
mouillé, et où au final on arrive à la course sans attentes. Et
quand ça se déroule comme ça, ça peut très bien se passer,
comme [au Sachsenring], où on va vite et que tout se passe
bien, ou très mal se passer, où on prend le départ et on chute. Et
depuis Austin on gère ça. J’avais commis l’erreur d’attaquer et de
chuter par excès de confiance. Et depuis on maintient ça, donc je
pense qu’on peut être contents », a-t-il conclu.