Gilles Dussault a été hospitalisé en urgence absolue. Le maire de Villeneuve-de-Marc, un village isérois de moins de 1 200 habitants, a été agressé ce mercredi dans sa commune.
L’édile de 63 ans a été frappé peu avant 17 heures avec un objet contondant par une personne non identifiée, alors qu’il circulait à pied dans une rue de la localité avec son fils de 28 ans, ont indiqué les pompiers à l’Agence France-Presse (AFP).
Le maire a été pris en charge à l’hôpital Édouard-Herriot de Lyon tandis que son fils a été transporté à l’hôpital de Vienne en urgence relative, selon la même source. Son fils a été pris en charge en urgence relative à l’hôpital de Vienne.
L’auteur présumé en fuite
L’auteur présumé de l’agression a pris la fuite en véhicule, qu’il a abandonné après avoir heurté un mur, et s’est échappé à pied, ont ajouté les pompiers. Les gendarmes sont toujours à sa recherche.
Dans un communiqué, la préfecture a confirmé la « violente » agression. « L’auteur de l’agression est activement recherché par les forces de l’ordre. Catherine Séguin, préfète de l’Isère, condamne avec la plus grande fermeté cet acte grave et inacceptable à l’égard d’élus qui œuvrent pour l’intérêt général », ajoute le communiqué sans plus de détails sur les circonstances.
Sur X, le ministre de l’Aménagement du territoire, le socialiste François Rebsamen, s’est dit « très choqué et ému par la violente agression du maire de Villeneuve-de-Marc et de son fils ». « Un élu de la République et sa famille attaqués : c’est intolérable. L’agresseur doit être retrouvé et sanctionné avec la plus grande fermeté », a-t-il ajouté.
Très choqué et ému par la violente agression du maire de Villeneuve-de-Marc et de son fils.
Un élu de la République et sa famille attaqués : c’est intolérable.
L’agresseur doit être retrouvé et sanctionné avec la plus grande fermeté.
— François Rebsamen (@frebsamen) August 6, 2025
De nombreux élus ont réagi sur les réseaux sociaux, dont Karim Bouamrane. Le maire de Saint-Ouen-sur-Seine (Seine-Saint-Denis) s’est dit « choqué » et en « colère ». L’édile appelle à une meilleure protection des élus.