DÉCRYPTAGE – Ils sont nombreux à être en colère mais se gardent de franchir le pas qui consisterait à pointer du doigt les véritables raisons et les responsables du marasme.
Ces vidéos ont longtemps tourné en boucle : des aéroports paralysés, avec des salles d’embarquement bondées, des voyageurs excédés par le manque d’informations ou endormis sur les matelas finalement mis à leur disposition. Voilà plusieurs mois que Cheremetievo, Domodiedovo, Vnoukovo et Joukovski, les quatre aéroports de Moscou, sont régulièrement fermés à cause des drones ukrainiens. En mai dernier, il n’y a eu que six jours « normaux ». Le reste du mois, le trafic aérien a été quotidiennement interrompu, quelques heures au moins, à cause des alertes. Le phénomène a culminé entre le 19 et le 22 juillet, lorsque environ six cents vols ont dû être annulés. Quelques jours plus tard, le 28 juillet, un cyber-raid massif a frappé les systèmes informatiques de la compagnie nationale Aeroflot, entraînant, là encore, d’importantes perturbations. Un chaos qui a poussé de nombreux Russes au bord de la crise de nerfs.
« J’ai perdu trois billets Istanbul-Venise et maintenant je vais devoir…
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