Au mois d’avril, le préfet du Var a décidé l’ouverture d’une enquête publique préalable à la déclaration d’utilité publique du projet et la cessibilité du foncier nécessaire à la réalisation de l’opération de projet métropolitain de Bus à haut niveau de service (BHNS). Les conclusions mitigées de la commission d’enquête même si elle émet au final un avis positif, donnent du grain à moudre au groupe d’opposition Toulon en Commun.

Ce dernier évoque en effet dans un communiqué « un véritable camouflet pour le projet de BHNS porté par la Municipalité actuelle ». Des conclusions qui, s’empresse de préciser la gauche, « rejoignent les constats dressés par Toulon en Commun et ses élus ».

Une aubaine dans la période. Et de poursuivre : « Elles accréditent les propositions que nous soumettrons au suffrage des Toulonnais en mars 2026. » Avec en ligne de mire, le tramway. Ça y est, la bagarre est repartie. Avec un argumentaire bien rodé maintenant portant sur ses capacités à répondre aux besoins d’aujourd’hui et demain des administrés en leur permettant de se déplacer rapidement sans subir les ralentissements du trafic automobile, puisqu’en site propre sur toute la ligne.

« Face à ces insuffisances, une solution existe. C’est celle que toutes les métropoles de dimension similaire à Toulon ont mise en œuvre depuis déjà des années… », insiste l’opposition de gauche.

Et de conclure donc, sans surprise : « Il est encore temps de corriger le tir. En donnant une majorité de suffrages aux candidats de Toulon en Commun aux élections municipales de 2026, les Toulonnaises et les Toulonnais offriront à leur ville l’opportunité de commencer à rattraper le retard qu’elle accumule en la matière. Et, ainsi, d’être à la hauteur de son rang, enfin. »