Pendant que le MotoGP faisait relâche, Jorge Martin n’a
pas levé le pied. Le champion du monde en titre a profité de la
pause estivale pour s’offrir un défi de taille… à vélo. Le 3 août,
il a troqué sa RS-GP pour une machine avec un guidon mais surtout
des pédales afin de participer à « La Purito », une
course cycliste d’un jour redoutable, organisée en
Andorre.

Six cols, 115 kilomètres et 4 800 mètres de dénivelé positif :
c’est le menu qu’a avalé le « Martinator » en
5h24, à une vitesse moyenne de 20,7 km/h. Le
départ était donné à Sant Julià de Lòria, l’arrivée jugée à Els
Cortals d’Encamp, à plus de 2 000 mètres d’altitude. Une
performance impressionnante pour un pilote de Grand Prix moto.

Créée par l’ancien cycliste professionnel Joaquim
« Purito » Rodríguez, multiple vainqueur d’étapes sur les
trois Grands Tours et ex-numéro 1 mondial, La Purito est présentée
comme « la plus belle, la plus spectaculaire et la plus
difficile course cycliste d’un jour en Europe ». Jorge
Martin
y a déjà participé par le passé, mais cette année,
il a amélioré son chrono de 40 minutes par rapport à 2024, preuve
d’un niveau de forme exceptionnel.

Jorge Martin en tant que participant à la course de côte « La Purito Andorra »

Jorge Martin : une forme
olympique et un mental d’acier pour la seconde partie de
saison

Numéro 1 sur son dossard, sourire à l’arrivée, Martin a salué
l’organisation sur les réseaux sociaux :

« La Purito, c’est terminé ! Un grand merci à Joaquim
Rodriguez pour cet événement génial, comme toujours. »

Jorge Martin a fait son retour sur les circuits
à
Brno
, pour le GP de République tchèque. Avec
une 11e place en sprint et une 7e place le dimanche, le week-end
fut encourageant.

« Je suis satisfait, j’ai senti une progression
constante »,a-t-il déclaré après la course, affichant sa
confiance renouvelée envers le projet
Aprilia
.

Alors que la deuxième moitié de saison s’ouvre à Spielberg (Red
Bull Ring), Martin se dit prêt à viser de nouveaux
podiums. Et vu sa forme actuelle, le peloton MotoGP ferait bien de se méfier du
Martinator, affûté comme jamais.

Jorge Martin avec Joaquín Rodriguez Oliver (« Purito »)