Le hasard faisant mal les choses, ils filment deux bandits complotistes, « aussi dangereux que débiles », en train de faire sauter un pylône de communication. Bien décidés à récupérer la carte mémoire avec les images de leur méfait, les deux malfrats prennent d’assaut la propriété désertée par les parents, partis à la recherche de leur progéniture. Pour Jonas et Gabi, il faut rapidement organiser la défense pour les empêcher d’arriver à leurs fins.

Blagues scatologiques ou au premier degré

Tourné au premier degré, avec quelques blagues scatologiques destinées à faire rire uniquement les plus petits, Y’a pas de réseau force le trait en permanence, avec des chutes, des casseroles sur la tête, des plongées dans la cuvette des WC et des réflexions dignes des pires émissions de télé-réalité. Pour ne rien arranger, Maxime Gasteuil en fait des tonnes en décérébré inculte aux côtés d’un Gérard Jugnot qui semble se demander ce qu’il fait là, même s’il ne verse pas non plus dans la sobriété.

Gérard Jugnot: « J’ai l’habitude de dire en plaisantant que parfois faire des films avec les mômes, ça frôle le cinéma animalier ! »

À l’instar des gags, le scénario se retrouve aux abonnés absents. Tout y est cousu non pas de fil blanc, mais d’énormes cordes. Finalement, seul l’ours (pas du tout) sauvage s’en tire honorablement. Un vrai jeu de massacre qui ne s’adresse vraiment qu’aux amateurs de pantalonnades surjouées du style tarte à la crème comme Maman j’ai raté l’avion. Les autres peuvent déjà commencer à fuir ce désastre balourd dont la principale qualité est de ne durer que 80 minutes.

Y'a pas de réseau d'Edouard Pluvieux, avec Gérard Jugnot ©Vertigo

Y’a pas de réseau Comédie De Edouard Pluvieux Scénario Édouard Pluvieux et Olivier Ducray Photographie Julien Hirsch Musique Alexis Rault Avec Gérard Jugnot, Maxime Gasteuil et Manon Azem… Durée 1h20