DÉCRYPTAGE – Une étude américaine a modélisé le nombre de tumeurs qui pourraient être liées aux doses de rayons X reçues lors d’examens médicaux.
Les scanners pourraient être responsables, aux États-Unis, de 100.000 cancers par an, soit 5% des cas diagnostiqués dans le pays, selon un calcul publié lundi par des chercheurs américains dans la revue Jama Internal Medicine. « La tomodensitométrie (ou scanner) sauve des vies, mais ses effets nocifs potentiels sont souvent négligés », alertent les scientifiques de l’université de Californie, à San Francisco, pointant « le recours massif » à ce procédé d’imagerie aux États-Unis. 93 millions d’examens y ont été réalisés en 2023 chez 62 millions de patients, dont 4% d’enfants. Indispensable, le scanner délivre des images détaillées de l’intérieur du corps humain en trois dimensions, et permet le diagnostic de nombreuses pathologies, au prix de doses de rayons X plus élevées que lors d’une simple radiographie. Son utilisation a augmenté de 30% en vingt ans, entraînant l’exposition d’un nombre accru de personnes à des rayonnements ionisants d’origine médicale.
L’estimation doit cependant…
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